La conférence qui s’est tenu a Paris vendredi, par la présidence américaine et la participation arabe et turc avait deux objectifs principaux, selon les experts, le premier objectif était de prendre une décision pratique pour mettre la Syrie en vertu du Chapitre VII et la préparation d'une intervention militaire, le second but est d'isoler la Russie politiquement de la communauté internationale.
Dans ce contexte, La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a lancé des menaces à la fois vers Moscou et Pékin de devoir payer cher leur soutien au régime syrien, en disant "il ne suffit pas de participer à la conférence des amis du peuple syrien, le seul moyen d'obtenir des résultats est d'essayer d'expliquer à la Russie et la Chine qu'il ya un prix qui doit être payé. "
En revanche, la réponse aux propos de Clinton qui a accusé la Russie et la Chine de vouloir bloquer le processus de règlement en Syrie a été prononcée par l’adjoint du ministre russe des Affaires étrangères Gennady Gatilov, qui a dénoncé ces falsifications, disant "Cette affirmation est inexacte et nous l’avons entendu plusieurs fois auparavant, mais ce qui soulève la plus grande préoccupation est que les déclarations sont contradictoires avec l'acte finale de la Conférence de Genève, qui a été ratifié avec la participation de Mme Clinton. "
Pour sa part, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexander Ukashević a souligné que «la Russie et la Chine et un certain nombre d'autres pays ayant des liens amicaux entre eux et la République arabe syrienne, ont refusé de se tenir au coté de ceux qui voulaient saboter la Syrie car nous sommes convaincus que le complot unilatérale n'est pas juste politiquement, mais aussi moralement. "
Les experts ont déclaré que le ton agressif adopté par les participants lors de la conférence était remarquable, pour éviter l'erreur commise lors de la Conférence de Genève, durant laquelle les participants ont accepté les modifications apportés par les Russes au plan de Genève.
Ainsi le texte final de la conférence des amis du peuple syrien a appelé le Conseil de sécurité a voté sur l'adoption du plan Annan et le mettre en vertu du Chapitre VII, avec la nouvelle lecture du texte de Genève, car il permettrait de relier le plan Annan, avec la disqualification d’al-Assad.
Mais cela ne nie pas le fait que la conférence a pris soin de ne pas aller trop loin en contestant les Russes, et cela se reflète clairement dans les déclarations des Occidentaux.
Pour sa part, le Secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a souligné que l’Otan n’a pas l'intention d'intervenir militairement en Syrie. "
Dans une interview publiée par le Centre des Etudes britanniques , "Chatham House" hier, M. Rasmussen a déclaré, «Je pense que la Russie a un rôle spécial à jouer pour atteindre le niveau de ses obligations internationales, et de faciliter ce type de transition vers la démocratie, ce qui portera les aspirations légitimes du peuple syrien, nous n'avons pas l'intention d’intervenir militairement en Syrie, nous n’avons pas élaborer des scénarios pour de telles interventions, mais bien sûr, nous suivons les choses de près. "
D'autre part, les experts disent que la position des États-Unis dans la conférence des amis de la Syrie, vint dans le contexte des pressions sur l'administration des États-Unis a cause des élections présidentiels qui approchent.
Finalement cette conférence comme toutes les conférences qui se sont déroulés durant les deux dernières semaines, n’a pas réussit, la seule chose qui en a résulté s’est la précision d’une nouvelle date pour une nouvelle conférence qui échouera aussi.
