La décision américaine de bloquer des sites web vise à limiter la liberté d'expression

Déclarant que les États-Unis tentent de restreindre la liberté d'expression en bloquant les sites Internet iraniens et ceux de la Résistance, Shahrokh Nazemi a déclaré que l'Iran suivra cette question par les voies légales.

Il a ajouté que les États-Unis tentaient de museler la liberté d'expression. "Tout en rejetant cette action illégale et d'intimidation, qui est une tentative de limiter la liberté d'expression, la question sera suivie par les voies légales."

Dans ce qui semble être une action coordonnée, un message similaire est apparu sur les sites Web d'une série de réseaux de télévision iraniens et régionaux, affirmant que leurs domaines ont été "saisis par le gouvernement des États-Unis."

L'avis, qui est apparu mardi en fin de journée sur le site Web de la chaîne d'information télévisée anglophone Press TV ainsi que sur celui d'un certain nombre d'autres chaînes d'information iraniennes et régionales, invoquait les lois américaines sur les sanctions pour justifier la saisie et était accompagné du sceau du Federal Bureau of Investigation (FBI) et du ministère américain du Commerce.

"Le domaine presstv.com a été saisi par le gouvernement des États-Unis conformément à un mandat de saisie... dans le cadre d'une action répressive menée par le Bureau de l'industrie et de la sécurité, l'Office of Export Enforcement et le Federal Bureau of Investigation", indique le message.

Les sites Web de la chaîne de télévision iranienne en langue arabe Al Alam, de la chaîne de télévision yéménite al-Masirah et de la chaîne de télévision bahreïnite Lualua figurent également parmi les sites visés.

Les autorités américaines ont également saisi le site web de Fars en 2018, alors qu'il était enregistré sous un domaine .com. L'agence de presse est passée à un domaine iranien de .ir et a été remise en ligne peu après ; une stratégie que Press TV a déclaré mardi qu'elle allait suivre.