Le Yémen souligne la nécessité de mettre fin au siège imposé par l'Arabie saoudite

Abdulsalam, qui est également le chef de la délégation nationale, a déclaré que "l'agression américano-saoudienne nous demande d'accepter la poursuite du siège, ce qui indique qu'il n'y a eu aucun progrès dans les discussions et que les efforts se poursuivent jusqu'à ce qu'ils parviennent à une conviction d'arrêter l'agression et de lever le siège", a rapporté Al Massirah.  

Il a déclaré que les États-Unis veulent mettre en œuvre leur programme au Yémen et ne se soucient pas de la souffrance du peuple yéménite.

L'entrée de nourriture et de fournitures médicales est le droit universel du peuple yéménite et ne fait pas l'objet de discussions, a-t-il souligné, ajoutant : "Nous ne demandons l'aide de personne, ce que nous demandons, c'est la levée du siège."

Abdulsalam a déclaré qu'une telle mesure (la levée du siège) serait bien accueillie et prouverait la volonté de l'agression américano-saoudienne de parvenir à la paix avec le Yémen.

Soutenue par ses alliés, l'Arabie saoudite a envahi le Yémen en mars 2015 pour rétablir dans le pays un régime soutenu par Riyad. Depuis lors, plusieurs tentatives de pourparlers de paix n'ont pas permis de mettre fin à la guerre. Six ans après le début de l'agression, plus de la moitié des 30 millions d'habitants du Yémen sont désormais confrontés à des niveaux variables d'insécurité alimentaire, et trois millions d'enfants souffrent de malnutrition aiguë.

Plus tôt, le chef de la délégation nationale a déclaré que tout appel à la fin de l'agression menée par l'Arabie saoudite depuis des années n'est pas sincère tant que le blocus saoudien paralysant contre le pays persiste.

"Nous ne considérons aucun appel à la paix comme sérieux s'il n'inclut pas la levée complète du blocus. Cependant, nous n'avons encore remarqué aucun sérieux pour mettre fin à l'agression", a déclaré Abdulsalam dans un tweet le 16 avril.