L'Iran retrouve son droit de vote à l'Assemblée générale de l'ONU

Dans un tweet publié vendredi en fin de journée, Majid Takht-Ravanchi a écrit : "Les sanctions illégales des États-Unis n'ont pas seulement privé notre peuple de médicaments, elles ont également empêché l'Iran de payer ses arriérés aux Nations unies."

"Après plus de 6 mois de travail, l'ONU a annoncé aujourd'hui avoir reçu les fonds", a-t-il ajouté, précisant que "TOUTES les sanctions inhumaines doivent être levées MAINTENANT."

Vendredi, un porte-parole de l'ONU a annoncé que l'Iran avait retrouvé son droit de vote à l'Assemblée générale de l'ONU après un paiement partiel de ses arriérés de cotisation.

"Je peux vous confirmer aujourd'hui que la République islamique d'Iran a payé le montant minimum dû et n'est plus sous le coup de l'article 19 de la Charte des Nations unies", a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Auparavant, dans une lettre adressée mercredi au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a réaffirmé que dès que les sanctions imposées à l'Iran seront levées, la République islamique d'Iran réglera sa contribution financière différée aux Nations Unies.

Sa lettre est intervenue alors que dans une lettre datée du 28 mai, M. Guterres a informé l'Assemblée générale que cinq pays - la République centrafricaine, les Comores, l'Iran, Sao Tomé-et-Principe et la Somalie - avaient au moins deux ans d'arriérés. L'Iran devait payer un minimum de 16,25 millions de dollars américains pour retrouver ses droits de vote.