Date de publication6 Jun 2021 - 17:21
Code d'article : 506831

Un attentat à la roquette à Bagdad vise un centre diplomatique géré par les États-Unis

Taghrib (APT)
Taghrib(APT)-Une attaque à la roquette aurait visé un centre diplomatique géré par les États-Unis dans la capitale irakienne, Bagdad, samedi en fin de journée.
Un attentat à la roquette à Bagdad vise un centre diplomatique géré par les États-Unis
L'attaque a visé le Centre de soutien diplomatique de Bagdad (BDSC) samedi en fin de journée, a tweeté le colonel Wayne Marotto, porte-parole de l'opération Inherent Resolve (OIR), le nom de code de la campagne militaire menée par les États-Unis en Irak.

"Rapport initial : Vers 00h15 heure locale (21h15 GMT samedi)", l'installation "a été attaquée par une roquette", a-t-il précisé.

"La roquette a impacté près du BDSC et n'a causé aucune blessure ou dommage. L'attaque fait l'objet d'une enquête", a ajouté le porte-parole.

Le BDSC est géré par la section de gestion de l'ambassade des États-Unis en Irak.

Le responsable américain a affirmé que de telles attaques sapent "la souveraineté nationale de l'Irak", répétant ainsi un récit de Washington qui va strictement à l'encontre de l'histoire de l'intervention américaine dans le pays.

Washington a envahi l'Irak en 2003 sous le prétexte de mener "la guerre contre le terrorisme". L'offensive a utilisé l'excuse selon laquelle l'Irak abritait des "armes de destruction massive", ce qui s'est avéré faux par la suite.

L'invasion a toutefois donné lieu à un sentiment anti-américain croissant au sein de la société irakienne ainsi qu'à une violence ethnique et un chaos incontrôlés.

Le groupe terroriste takfiri Daech a fait son apparition en 2014. Washington s'en est servi comme d'un prétexte supplémentaire, conduisant un grand nombre de ses alliés en Irak sous la bannière de l'OIR.

Le ressentiment de la base à l'égard de la présence étrangère a atteint un niveau record l'année dernière après qu'une attaque de drones menée par les États-Unis a fait des victimes parmi les hauts commandants iraniens et irakiens de la lutte contre le terrorisme, le lieutenant général Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Muhandis.

Peu après ces assassinats, le Parlement irakien a adopté à une écrasante majorité une loi exigeant le retrait total de toutes les forces dirigées par les États-Unis.

Les tirs de roquettes contre les intérêts américains dans le pays ont également augmenté en nombre et en fréquence depuis l'assassinat de ces personnalités très populaires.

La semaine dernière, Marotto a signalé une attaque à la roquette contre la base aérienne irakienne d'Ain al-Assad, dans la province occidentale d'al-Anbar, qui abrite les forces de la coalition.
https://taghribnews.com/vdchx-nmz23nv6d.4ft2.html
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