Les sites stratégiques saoudiens seront ciblés si le siège se poursuit

Mardi, Hisham Sharaf Abdullah a fustigé la coalition dirigée par l'Arabie Saoudite et l'administration de l'ancien président yéménite Abd Rabbuh Mansour Hadi pour avoir pratiqué la politique de punition collective contre le peuple yéménite, soulignant que leurs actes ne contribuent en rien au règlement politique du conflit yéménite.

Il a appelé l'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Martin Griffiths, à redoubler d'efforts pour libérer immédiatement les navires à destination du Yémen chargés de dérivés du pétrole, avertissant que le Yémen était confronté à une crise aiguë de l'approvisionnement énergétique en plus d'autres problèmes.

Le ministre yéménite des affaires étrangères a noté que bien que l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis prétendent soutenir le travail d'aide humanitaire au Yémen, ils continuent à mener une politique de famine du peuple yéménite et ne permettent pas aux pétroliers de décharger dans les ports yéménites, selon Press TV.

Il a ajouté qu'Abou Dhabi et Riyad autorisent occasionnellement des navires à décharger dans le port de Hudaydah juste pour tromper la communauté internationale, alors que leur agression militaire et leur siège total se poursuivent sans relâche.

Le responsable a mis en garde l'Arabie saoudite et ses alliés contre la poursuite du blocus, soulignant que leurs ports ne seraient pas à l'abri des attaques du Yémen si le siège persistait.

L'Arabie saoudite et un certain nombre de ses alliés régionaux ont lancé la guerre contre le Yémen en mars 2015, dans le but de porter le gouvernement de Hadi au pouvoir et d'écraser le mouvement populaire Ansarullah.

Au début de ce mois, le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires a estimé à 233 000 le nombre de victimes de la guerre menée par l'Arabie saoudite contre le Yémen.

Le mouvement Houthi Ansarullah, soutenu par les forces armées, a défendu le Yémen contre l'agression saoudienne.