Deux semaines après le "blacklistage" du CentCom US, le leader de la Révolution islamique et commandant en chef des forces armées, l’ayatollah Ali Khamenei, a nommé le numéro 2 du CGRI à la tête de cette puissante force militaire qui se trouve désormais à la première ligne du front anti-US en Asie de l'Ouest. Hossein Salami est un vieux routier des champs de bataille avec une expérience de combat qui remonte au début de la Révolution islamique quand Saddam s'est attaqué à l'Iran. Ses mandats à la tête du département maritime puis aérospatial du CGRI font de lui un fin connaisseur des combats navals mais aussi des missiles. Pour de nombreux analystes, le changement à la tête du commandement du CGRI ne peut se comprendre sans le retour sur l'escalade recherchée par les Américains dans leurs relations avec l'Iran. Depuis plus deux semaines les forces militaires US en Irak, en Syrie, dans le golfe persique mais aussi en Asie centrale sont des terroristes pour le CGRI qui répond , par cette mesure, à une décision similaire prise par l'administration US laquelle décision inquiète jusqu'aux plus proches alliés des États-Unis, si tant est que les Américains aient encore des alliés, à l'exception notable d'Israël.