Date de publication7 Mar 2012 - 17:24
Code d'article : 86389
Syrie

Une nouvelle résolution américaine

APT-Beyrouth
La situation aux Nations unis est encore troublante l’Amérique refuse tout intervention militaire qui pourrait amener la région vers une confrontation directe avec l’occident, et pourrait causer la guerre civile en Syrie ayant de dangereuses répercussions sur les pays voisins "Une intervention étrangère en Syrie n'empêcherait pas une guerre civile, estime Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine. Elle précipiterait même les choses."
Une nouvelle résolution américaine


Devant l'échec de la conférence de Tunis, le 24 février, où les membres furent incapables de prendre une décision commune envers la Syrie. La Tunisie et le Qatar réclament le déploiement d'une force de maintien de la paix unissant des soldats des Nations unies et des forces arabes, l'Arabie saoudite, quant à elle, souhaite armer directement l'opposition au régime de Damas, y voyant même "une excellente idée". Dans ce cadre les Etats unis ont lancé

un nouveau projet de reforme, Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et le Maroc, se sont réunis à huis clos pour discuter du projet de résolution américain sur la situation en Syrie.

Le projet exige l’accès humanitaire sans restriction, mettre fin aux actes de violence et de libérer tous les prisonniers, et le retour des forces syriennes dans leurs casernes.
La Russie, qui avait prévenu hier que l'Occident ne devait pas s'attendre à un changement de politique à l'égard de son allié syrien après l'élection de Vladimir Poutine à la présidence, a critiqué ce projet de résolution, alors que l'ambassadeur de l'Inde a demandé de ne prendre aucune décision avant d'écouter les rapports humanitaires chargés par l'Organisation des Nations Unies, et l'Envoyé
de la Ligue arabe et de l’ONU, Kofi Annan, qui se rendra en Syrie dans les prochains jours.
Le ministère russe a souligné que "Le règlement du conflit ne peut se faire que dans le cadre d'un dialogue entre toutes les parties, à travers lequel les Syriens – et seulement eux – prendront les décisions concernant l'avenir de leur Etat".
"Nous aimerions appeler nos partenaires américains et européens à ne pas prendre leurs désirs pour des réalités. La position russe sur la règlement du conflit en Syrie n'a jamais dépendu d'événements conjoncturels et ne se forme pas en fonction de cycles électoraux, contrairement à certains de nos collègues occidentaux", a déclaré le ministère des affaires étrangères dans un communiqué. 

Par ailleurs, les Occidentaux
avaient entériné la victoire à la présidentielle russe dimanche de Vladimir Poutine en lui demandant de faire évoluer la position de Moscou sur la Syrie, a déclaré mardi la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
De leur côté, les Etats-Unis ont dit espérer que Moscou adopte maintenant un "nouveau regard sur la Syrie". La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, a déjà bloqué deux résolutions des Occidentaux condamnant Bachar Al-Assad.

Á Damas, le président syrien Bachar al-Assad a déclaré que son pays poursuivait le processus de réforme en cours tout en faisant face au terrorisme parrainé par l'étranger.

Lors
de sa rencontre avec la délégation parlementaire de l'Ukraine, Mme Alla Aleksandrovska, présidente de la commission d'amitié syro-ukrainienne et la délégation ont exprimé leur solidarité avec la Syrie face à l'offensive extérieure dont elle fait l'objet, affirmant que la déstabilisation de la Syrie se répercute sur la stabilité de la région et du monde.
Dans l'intervalle, l'envoyé spécial chinois, Lihua Chen arrivera mercredi en Syrie, pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères Walid al-Mouallem.
Chen a souligné que le but de sa visite est de présenter la vision de son pays aux six points de résolution de la crise politique syrienne.

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