Des familles contraintes à des « choix désastreux pour leur survie » dans le nord de Gaza, selon une agence de l'ONU

« Alors que la famine se rapproche, les familles sont contraintes de faire des choix difficiles pour survivre », a déclaré le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans un article sur X.

« Le besoin d’une aide humanitaire sûre et sans entrave n’a jamais été aussi urgent », ajoute le communiqué.

Cet avertissement est intervenu un jour après que le régime israélien a notifié à l'ONU qu'il n'approuverait plus les convois alimentaires vers le nord de Gaza.

L'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, a déclaré dimanche qu'Israël lui avait définitivement interdit de fournir une aide vitale à la région, dans un contexte de famine provoquée par l'homme.

"Malgré la tragédie qui se déroule sous notre surveillance, les autorités israéliennes ont informé l'ONU qu'elles n'approuveront plus aucun convoi alimentaire de l'@UNRWA vers le nord", a déclaré Philippe Lazzarini, chef de l'agence, sur X.

"C'est scandaleux et cela rend intentionnel le fait d'entraver l'aide vitale lors d'une famine provoquée par l'homme."

« De nombreux enfants meurent déjà de faim »

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré lundi « qu’il est absolument essentiel » de disposer d’un « approvisionnement massif » en aide humanitaire dans le nord de Gaza, où la famine « pèse sur les Palestiniens ».

S'exprimant lors d'une visite en Jordanie, Guterres a déclaré qu'Israël devait supprimer les « obstacles » et autoriser davantage de points d'entrée afin que l'ONU et d'autres organisations internationales puissent fournir de l'aide humanitaire.

"Cela signifie ouvrir davantage de points d'entrée, cela signifie une concentration des efforts de toutes les entités sans obstacles et sans limites de la part d'Israël afin de pouvoir secourir la population du nord de Gaza qui court un risque imminent de famine", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. avec le ministre jordanien des Affaires étrangères.

« Aujourd’hui, de nombreux enfants meurent déjà de faim », a-t-il prévenu.

Guterres a également averti qu’une invasion terrestre planifiée de Rafah pourrait créer une « situation humanitaire catastrophique ».