Aucun échange de prisonniers au milieu de la guerre israélienne et du siège de Gaza

Le membre du Hamas, sous couvert d'anonymat, a souligné que les affirmations concernant les concessions et les solutions proposées au Hamas constituent une « propagande absurde et sans fondement » de la part des médias israéliens.

Le but d’une telle propagande est de dissimuler l’entêtement du régime et son obstruction aux négociations de cessez-le-feu à Gaza auprès des familles des prisonniers israéliens qui expriment leur colère contre le régime en descendant dans les rues presque quotidiennement.

Nous avons expliqué notre position et nous ne reculerons pas sur cette position, a ajouté la source du Hamas.

Plus tôt, les médias israéliens citant un responsable anonyme du régime avaient annoncé que Tel Aviv avait accepté d’échanger 700 Palestiniens croupissant dans les prisons du régime contre 40 captifs sionistes détenus par des combattants de la résistance à Gaza.

Ce responsable sioniste a affirmé que le régime était prêt à faire de grandes concessions pour parvenir à un accord sur le retour des captifs.

Les manifestations contre le régime sont devenues monnaie courante. Au cours des cinq derniers mois, Tel Aviv et d’autres villes des territoires occupés ont été témoins de nombreuses manifestations de colons et de familles de prisonniers sionistes.

Dans le cadre d'un cessez-le-feu humanitaire d'une semaine, négocié par le Qatar et l'Égypte, les combats ont été interrompus et l'aide humanitaire a été autorisée à entrer à Gaza en décembre. Il y a également eu un échange de 240 Palestiniens enlevés avec 105 captifs, dont 81 Israéliens et 24 étrangers, à Gaza.

Israël affirme qu'environ 137 prisonniers sont toujours détenus à Gaza, alors qu'il y aurait 7 000 Palestiniens dans les prisons israéliennes avant la guerre, dont beaucoup étaient détenus sans procès ni inculpation. Des milliers de Palestiniens supplémentaires ont été enlevés depuis que le régime a lancé sa guerre contre Gaza.