Iran : le monde doit de toute urgence libérer l’ONU et le Conseil de sécurité de l’emprise des États-Unis et d’Israël

Dans un message publié jeudi sur son compte X, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kan'ani, a déclaré que le monde était témoin de la poursuite de « la barbarie et de la brutalité » d'Israël dans la bande de Gaza.

Après 167 jours consécutifs de guerre israélienne contre la bande de Gaza, les organismes internationaux s'abstiennent toujours d'agir et se contentent d'annoncer leurs positions et leurs points de vue, a-t-il ajouté.

Il a souligné que ceux qui gardent le silence et soutiennent la brutalité d'Israël devraient avoir honte d'eux-mêmes.

Évoquant la nouvelle tragique du raid sur l'hôpital al-Shifa de Gaza pour le quatrième jour consécutif, le porte-parole iranien a déclaré que les forces d'occupation israéliennes ont fait sauter un bâtiment spécialisé dans le complexe médical et l'ont complètement détruit.

L'histoire est incapable de raconter une brutalité et une férocité aussi flagrantes et imprudentes sous les yeux de la communauté mondiale, a souligné Kan'ani.

Le raid israélien sur l'hôpital d'al-Shifa s'étend sur une quatrième journée alors que des rapports ont fait surface selon lesquels l'armée d'occupation avait fait sauter des bâtiments à l'intérieur du complexe médical et ordonné aux personnes qui s'y abritaient de partir, y compris des centaines de familles malades et déplacées.

Plus de 140 personnes ont été tuées dans les combats dans et autour du plus grand hôpital de Gaza au cours des quatre derniers jours.

Plus de la moitié des installations médicales du territoire palestinien assiégé sont désormais soit totalement hors service, soit partiellement détruites.

Israël a imposé un siège à l'hôpital d'al-Shifa depuis que ses forces ont lancé un raid sur le complexe médical le 18 mars.

Al-Shifa a hébergé des milliers de Palestiniens qui ont fui les hostilités israéliennes dans le nord du territoire.

Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré jeudi qu'au moins 31 988 personnes avaient été tuées dans le territoire au cours de plus de cinq mois de guerre génocidaire menée par Israël contre le peuple palestinien à Gaza.