« Je suis ravie des progrès réalisés par les femmes iraniennes et les mesures prises par le gouvernement pour autonomiser les femmes m'ont étonnée », a déclaré Monica Mutsvangwa à la vice-présidente iranienne chargée des femmes et des affaires familiales, Ensiyeh Khazali.

Les deux responsables se sont rencontrés vendredi soir à New York en marge de la 68e session annuelle de la Commission de la condition de la femme qui se tiendra du 11 au 22 mars.

Le ministre zimbabwéen a également déclaré que les sanctions économiques injustes et unilatérales imposées par les États occidentaux contre l'Iran et le Zimbabwe ont ajouté à la pression exercée contre les femmes et les filles dans les deux pays.

Elle a exprimé l'espoir que les deux parties pourront coopérer pour autonomiser les femmes et créer des emplois pour elles, affirmant que le gouvernement zimbabwéen attache de l'importance à la création d'un environnement sûr permettant aux femmes de participer aux activités sociales.

La vice-présidente iranienne, pour sa part, a déclaré que les deux pays peuvent coopérer pour sauvegarder les valeurs morales dans le cadre des efforts visant à protéger les filles face aux menaces posées par les relations sociales.

Elle a également invité le Zimbabwe à se joindre à une initiative proposée par le président iranien lors de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies l'année dernière, qui, selon elle, vise à protéger les familles.

Également au cours de leur entretien, les deux responsables ont évoqué la situation des femmes palestiniennes à Gaza et ont exigé la fin des crimes du régime israélien contre la population du territoire assiégé.