Le président iranien exclut un PAGC Plus

S'exprimant lors d'une session hebdomadaire du cabinet mercredi, Rohani a souligné que ce que Téhéran a poursuivi dans le dernier cycle de négociations pour la relance du Plan d'action global conjoint est "la mise en œuvre exacte du PAGC, pas un mot de moins, pas un mot de plus".

"Nous ne voulons pas d'un PAGC Plus", a-t-il souligné.

Il est clair que la seule façon de régler l'impasse est d'exécuter l'accord nucléaire dans son intégralité, a noté Rohani, ajoutant qu'une telle procédure comporterait trois étapes.

"La première étape est la suppression complète des sanctions (anti-iraniennes), un fardeau pour les États-Unis, qui ont imposé ces sanctions. Bien entendu, les autres pays devraient également apporter leur aide, car toutes les sanctions imposées sous divers prétextes et avec de nouvelles étiquettes doivent être levées", a-t-il déclaré.

"La deuxième étape est la vérification, qui aura lieu après la levée des sanctions. La troisième étape serait le retour aux engagements du PAGC, que nous réaliserons", a ajouté le président.

Le dernier cycle de négociations du PAGC a débuté à Vienne le 6 avril entre l'Iran et les autres membres de l'accord nucléaire, à savoir le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne.

Les États-Unis ont quitté le PAGC en 2018 et ont rétabli les sanctions économiques que l'accord avait levées. Téhéran a riposté par des mesures nucléaires correctives qu'il est en droit de prendre en vertu du paragraphe 36 du PAGC.

Les négociations actuelles examinent le potentiel de revitalisation de l'accord nucléaire et le retour probable des États-Unis dans cet accord.