Lors du quatrième cycle de consultations politiques entre l'Iran et l'Autriche, qui s'est tenu par vidéoconférence lundi, M. Araqchi a dénoncé le non-respect par l'Europe des engagements pris dans le cadre du Plan d'action global conjoint (PAGC).

Il a également averti que toute tentative d'adopter une résolution contre l'Iran au sein du conseil des gouverneurs de l'agence nucléaire des Nations unies serait peu constructive et menacerait l'atmosphère de la diplomatie, en particulier après un récent accord entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Le représentant du ministre des affaires étrangères a également précisé que l'Iran ne respectera pleinement les engagements pris dans le cadre du PAGC qu'après l'arrêt complet des sanctions illégales et cruelles imposées au pays.

À la suite d'une récente visite à Téhéran du directeur général de l'AIEA, Téhéran et le chien de garde nucléaire des Nations unies ont publié une déclaration commune, déclarant que l'Iran mettra fin à sa mise en œuvre volontaire du protocole additionnel et refusera aux inspecteurs de l'AIEA l'accès à ses installations nucléaires au-delà de l'accord de garanties à compter du 23 février 2021 pendant trois mois.

Selon l'"Action stratégique" du Parlement iranien sur la levée des sanctions et la sauvegarde des intérêts nationaux, ratifiée en octobre 2020, Téhéran a interrompu la mise en œuvre volontaire du protocole additionnel parce que les signataires de l'accord nucléaire de 2015 n'ont pas respecté leurs engagements.