L'Iran va cesser de mettre en œuvre le PA à partir du 23 février
Taghrib (APT)
Taghrib(APT)-Le président du Parlement iranien a déclaré que la mise en œuvre du protocole additionnel (PA) sera complètement arrêtée à partir du 23 février, déclarant que l'accès aux sites nucléaires de l'Iran au-delà des "garanties" est absolument interdit et illégal.
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Dans son compte Twitter lundi, Mohammad Bagher Ghalibaf a expliqué la manière dont la mise en œuvre du protocole additionnel (AP) sera arrêtée à partir du 23 février et a écrit : "Selon la loi du Parlement, la mise en œuvre du protocole additionnel sera complètement arrêtée à partir du 23 février 2021, et tout accès au-delà des "garanties" est absolument interdit et illégal".
Toute forme de coopération avec l'AIEA dans le futur au-delà des "garanties" nécessite l'adoption d'une décision du Parlement iranien conformément à l'article 7, de sorte que l'article 9 de la loi du Parlement garantira sa stricte application, a-t-il souligné.
Selon une déclaration commune publiée par l'AIEA tard dimanche à la suite du voyage de son directeur général à Téhéran, l'Iran mettra fin à sa mise en œuvre volontaire du protocole additionnel au traité de non-prolifération (TNP) et refusera aux inspecteurs de l'AIEA l'accès à ses installations nucléaires au-delà de l'accord de garanties à partir du 23 février 2021 pendant trois mois.
En conséquence, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a informé l'AIEA qu'afin de se conformer à la loi adoptée par le Parlement de la République islamique d'Iran intitulée "Action stratégique pour cesser les sanctions et protéger les intérêts de la nation iranienne", l'Iran mettra fin à la mise en œuvre des mesures volontaires prévues dans le PAGC, à compter du 23 février 2021.
L'accord a été conclu à la suite de la visite du chef de l'AIEA Rafael Grossi en Iran, au cours de laquelle il a tenu des réunions séparées avec Ali Akbar Salehi, le vice-président iranien et chef de l'OIEA, ainsi qu'avec le ministre des affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
Plus tôt dimanche, M. Zarif a déclaré que la République islamique sera ouverte aux négociations sur la relance de l'accord nucléaire historique de 2015, une fois que tous les signataires auront commencé à remplir leurs obligations.
Dimanche, les législateurs iraniens ont une nouvelle fois souligné la nécessité de mettre fin à la mise en œuvre volontaire du protocole additionnel au traité de non-prolifération nucléaire si les sanctions restent en vigueur.