Réagissant au premier essai par la France d'un missile de croisière nucléaire capable d'emporter une tête nucléaire, le député a déclaré : "C'est une autre mesure pour montrer la force de perturber la sécurité de la région et du monde, ainsi que pour soutenir le régime d'occupation à Tel-Aviv".

"Aujourd'hui, nous avons affaire à des pays qui soutiennent le régime sioniste, alors que ce dernier a considéré à plusieurs reprises que le fait d'avoir une tête nucléaire était une opportunité pour lui", a-t-il déclaré.

"Toute opportunité pour le régime sioniste est une menace pour la région et pour le monde entier", a-t-il noté.

Azadikhah appelle les nations du monde à s'opposer au récent essai de missiles de la France.

"Les Occidentaux, y compris les membres du PAGC, ne tolèrent pas l'accès de l'Iran à l'énergie nucléaire pacifique au nom de la préservation de la sécurité", a-t-il déclaré. "Mais la République islamique utilisera puissamment ses connaissances nucléaires, cependant, toute utilisation d'armes nucléaires est interdite selon une fatwa du Guide Ayatollah Sayyed Ali Khamenei".

Le 9 décembre 2020, la Direction générale de l'armement (DGA), en collaboration avec MBDA et Dassault, a effectué avec succès le premier essai de lancement du missile de croisière nucléaire à lanceur aérien ASMPA (missile Air-Sol Moyenne Portée Amélioré). Ce missile est en service sur les chasseurs Rafale M de la Marine nationale française.

L'ASMPA est un missile de croisière supersonique porteur d'une tête nucléaire. Il fait partie de la composante nucléaire aéroportée de la France. L'ASMPA a d'abord été utilisé sur le chasseur-bombardier Mirage 2000N-K3 jusqu'en 2018, avant d'être intégré sur le Rafale F3R. Le missile est entré en service dans l'Armée de l'air en 2009 et dans la Marine nationale en 2010.