La Ligue arabe réitère son rejet de la politique de Trump concernant Al-Qods

Le secrétariat général de l'organisation régionale, dans une déclaration publiée à l'occasion du troisième anniversaire de la reconnaissance de Trump en 2017, a déclaré que cette décision s'inscrivait dans le cadre des politiques hostiles adoptées par l'administration américaine sortante à l'encontre des droits légitimes du peuple palestinien.

En outre, elle remet en question la volonté de la communauté internationale qui a dénoncé cette initiative, réitéré que Jérusalem-Est fait partie intégrante du territoire palestinien occupé, et appelé à une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien ainsi qu'à la création d'un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, peut-on lire dans la déclaration.

La Ligue arabe a salué la condamnation mondiale de la démarche de Trump, appelant la communauté internationale à maintenir la position et à reconnaître Jérusalem-Est al-Qods comme capitale du futur État palestinien, a rapporté Press TV.

L'organisation a également appelé la République tchèque à annuler sa décision d'ouvrir un bureau diplomatique à Jérusalem al-Qods, soulignant qu'une telle démarche constitue une violation du droit international et des droits des Palestiniens.

Trump a déclenché une controverse en reconnaissant officiellement Jérusalem al-Qods comme la "capitale" israélienne en décembre 2017, avant d'y transférer l'ambassade américaine de Tel-Aviv en mai 2018.

Le Guatemala et le Paraguay ont ensuite suivi les traces de Washington, avant que ce dernier ne revienne sur sa décision après seulement quatre mois.

Le Honduras a déclaré qu'il avait l'intention de déménager son ambassade à Jérusalem al-Qods d'ici la fin de 2020. Le Brésil et la République dominicaine envisagent également ce déménagement.

Israël revendique la totalité de Jérusalem al-Qods, mais la communauté internationale considère le secteur oriental de la ville comme un territoire occupé et les Palestiniens la considèrent comme la capitale de leur futur État.