Date de publication5 Apr 2020 - 15:13
Code d'article : 457571

Les forces de la Réistance yéménite réalisent une autre victoire importante

Taghrib (APT)
Un membre du bureau politique d’Ansarallah, Ali al-Imad, a fait part des avancées réalisées par ses combattants face aux éléments du gouvernement démissionnaires de Mansour Hadi.
Les forces de la Réistance yéménite réalisent une autre victoire importante
Le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Saree, a annoncé le vendredi 3 avril que la DCA yéménite a fait fuir les avions de combat de la coalition saoudienne dans le ciel de la province d’al-Jawf.

Ces derniers jours, la DCA yéménite à faire fuir plusieurs avions de combat ennemis dans le ciel d’al-Jawf. Les chasseurs saoudiens ne peuvent plus bombarder leurs cibles avec la liberté d’action comme auparavant.

Certains politiciens d’Arabie saoudite sont parvenus à la conclusion qu’ils doivent maintenant accepter la vérité et engager un dialogue avec les Yéménites.

« Riyad cherche à sortir de cette impasse », a écrit le journal russe Nizavisimaya Gazeta dans une note sur la guerre au Yémen et la situation du gouvernement saoudien.

 En ce qui concerne la proposition de l’ambassadeur saoudien au Yémen, Mohammad al-Jaber, au gouvernement d’union nationale, à Sanaa, de se rendre à Riyad pour entamer un dialogue, le quotidien Russia al-Yaoum citant Nizavisimaya Gazeta a écrit : « la chute sans précédent du prix du pétrole a joué, selon certains experts, un rôle essentiel dans la prise de décision de Riyad de se dire prêt à entamer le dialogue avec les Yéménites, mais cette raison n’est la seule voire ni la principale.

« La situation militaire et politique qui a subi de nombreux changements ces derniers mois devrait être prise en compte », a déclaré à Nizavisimaya Gazeta Gregory Lusianev, chercheur en sciences politiques à l’école supérieure des sciences économiques.

« Les forces affiliées au gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi ont essuyé ces derniers mois de lourds revers dans les provinces d’al-Jawf et de Maarib », a précisé Lusianev avant d’ajouter : « la province Maarib est une importante zone économique et logistique. »

« Les principaux réseaux de transport et les puits de pétrole yéménites sont contrôlés par Ansarallah, et les forces yéménites ont réussi à couper les principaux canaux de soutiens logistiques et militaires de la coalition saoudienne aux forces de Mansour Hadi », a-t-il affirmé.

« Vu l’actuelle situation sur le terrain, les efforts du gouvernement saoudien pour ramener le gouvernement des Émirats arabes unis dans la guerre contre les Houthis ont été vains. Les Émirats arabes unis se sont pratiquement retirés du conflit depuis 2019, blâmant l’Arabie saoudite pour l’opération. Dans de telles situations, une opération militaire au Yémen serait un goulot d’étranglement pour Riyad », a poursuivi Lusianev.
« Certains politiciens saoudiens sont convaincus qu’ils doivent maintenant admettre la vérité et que le moment est venu pour entamer le dialogue avec les Houthis au Yémen », a-t-il assuré.

«Le Yémen est beaucoup plus important pour l’Arabie saoudite que ses relations bilatérales avec Moscou. Riyad essaie de résoudre la crise yéménite sans la participation d’autres parties. Dans ce contexte, il doit également coopérer pour contrôler le marché du pétrole alors qu’il s'est enlisé dans des incidents douloureux et couteaux au Yémen », a souligné ce chercheur russe. « Le gouvernement saoudien ne souhaite plus la poursuite de cette situation au Yémen et ne peut plus y rester indifférent », a-t-il confié.

« Dans le contexte de la crise du coronavirus, le secrétaire général de l’ONU a appelé il y a deux semaines à l'arrêt des affrontements. Par la suite, le gouvernement yéménite démissionnaire, le gouvernement du salut national à Sanaa et la coalition saoudienne ont chacun annoncé leur volonté de déposer les armes.

Selon les observateurs, accepter un cessez-le-feu pour l’Arabie saoudite est un choix entre le pire et le moindre pire.

 L’incertitude de Riyad concernant la poursuite des mêmes processus politiques et sur le terrain au Yémen après la guerre et la possibilité qu’Ansarallah devienne le principal pilier du pouvoir dans ce pays ont empêché l’Arabie saoudite de trouver une solution pour sortir de cette guerre.
https://taghribnews.com/vdcd550ofyt0kk6.4a2y.html
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