9 janv. 2019, 12:53
- Avec AFP
© Benoit Tessier Source: ReutersUne rose blanche est attachée à une barrière près du Bataclan après les attentats de Paris du 13 novembre 2015 (image d'illustration).
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Soupçonné d'avoir fourni en armes les commandos djihadistes qui ont attaqué plusieurs sites à Paris le 13 novembre 2015, un nouveau suspect a été inculpé en Belgique.
Le parquet fédéral belge a annoncé ce 9 janvier l'inculpation «pour participation aux activités d'un groupe terroriste» d'un homme soupçonné d'avoir fourni en armes les commandos djihadistes qui ont attaqué plusieurs sites à Paris le 13 novembre 2015.
Eric Van Duyse, porte-parole du parquet a précisé que ce nouveau suspect, un homme de nationalité belge, avait été arrêté «avant Noël» et qu'il était suspecté d'être mêlé à «la fourniture de [fusils d'assaut] Kalachnikov aux auteurs [des attaques]», a précisé à l'AFP , porte-parole du parquet fédéral.
Selon le quotidien belge La Dernière heure, qui a révélé l'information, «Mohamed E.» serait lié à un des principaux suspects dans l'enquête, le Belge Mohamed Bakkali. Celui-ci, arrêté en Belgique fin novembre 2015, est considéré comme un logisticien clé des tueries parisiennes. Il a été remis à la justice française en janvier 2018.
L'enquête, menée conjointement par des magistrats antiterroristes français et belges, a mis en évidence que Mohamed Bakkali a loué au moins cinq voitures entre septembre et novembre 2015, qui ont pu servir à la cellule djihadiste ayant frappé Paris.
Il est également mis en cause pour la location de plusieurs appartements, sous une fausse identité et affublé, comme d'autres logisticiens de la cellule, d'une perruque et de lunettes.
Les investigations ont mis au jour une cellule djihadiste ayant des ramifications à travers l'Europe, essentiellement en Belgique. Elle a aussi frappé à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles, le 22 mars 2016, faisant 32 morts.
Dans l'enquête sur le 13 novembre, une quinzaine de suspects sont déjà visés par la justice en France, où devrait se tenir le procès après le bouclage des investigations attendu d'ici un an.
Revendiqués par Daesh, ces attentats sont les pires jamais commis sur le sol français. Trois commandos composés de neuf djihadistes ont attaqué la salle de concerts du Bataclan, les terrasses de plusieurs bars et restaurants, ainsi que les abords du Stade de France. 130 personnes ont perdu la vie et plus de 350 autres ont été blessées.
Le parquet fédéral belge a annoncé ce 9 janvier l'inculpation «pour participation aux activités d'un groupe terroriste» d'un homme soupçonné d'avoir fourni en armes les commandos djihadistes qui ont attaqué plusieurs sites à Paris le 13 novembre 2015.
Qui sont ces «cols blancs» qui ont ordonné aux soldats de ne pas intervenir au Bataclan ? Interview Selon le quotidien belge La Dernière heure, qui a révélé l'information, «Mohamed E.» serait lié à un des principaux suspects dans l'enquête, le Belge Mohamed Bakkali. Celui-ci, arrêté en Belgique fin novembre 2015, est considéré comme un logisticien clé des tueries parisiennes. Il a été remis à la justice française en janvier 2018.
L'enquête, menée conjointement par des magistrats antiterroristes français et belges, a mis en évidence que Mohamed Bakkali a loué au moins cinq voitures entre septembre et novembre 2015, qui ont pu servir à la cellule djihadiste ayant frappé Paris.
Il est également mis en cause pour la location de plusieurs appartements, sous une fausse identité et affublé, comme d'autres logisticiens de la cellule, d'une perruque et de lunettes.
Les investigations ont mis au jour une cellule djihadiste ayant des ramifications à travers l'Europe, essentiellement en Belgique. Elle a aussi frappé à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles, le 22 mars 2016, faisant 32 morts.
Dans l'enquête sur le 13 novembre, une quinzaine de suspects sont déjà visés par la justice en France, où devrait se tenir le procès après le bouclage des investigations attendu d'ici un an.
Revendiqués par Daesh, ces attentats sont les pires jamais commis sur le sol français. Trois commandos composés de neuf djihadistes ont attaqué la salle de concerts du Bataclan, les terrasses de plusieurs bars et restaurants, ainsi que les abords du Stade de France. 130 personnes ont perdu la vie et plus de 350 autres ont été blessées.
