Date de publication7 Jan 2019 - 14:05
Code d'article : 393037

Liban : la formation du cabinet est une question délicate

Taghrib (APT)
227 jours se sont écoulés depuis que Saad Hariri a été chargé de former le nouveau gouvernement libanais. Et pourtant, le Premier ministre fait du surplace. Le Hezbollah est mis sur la sellette : le mouvement libanais est accusé par certains groupes soutenus depuis l'étranger de bloquer le processus de formation du nouveau cabinet en utilisant la question de la représentation des sunnites indépendants élus à l’issue des législatives de mai 2018.
Liban : la formation du cabinet est une question délicate
Selon le site d’information El-Nashra, l’ambassadeur de Russie à Beyrouth, Alexandre Zasypkine, a déclaré que « suite aux sanctions américaines contre le Liban, le Hezbollah est soupçonné d’entraver la formation du gouvernement, ce qui est absolument faux. C’est une propagande grossière à laquelle je ne crois pas du tout. Il est préférable de ne pas se demander qui a retardé la formation du gouvernement, mais de se pencher plutôt sur comment parvenir à un accord pour former un gouvernement ».

Dans une interview à la radio, il a également indiqué que la question du retour de la Syrie dans la Ligue arabe n’était pas résolue et que la Russie s’était toujours opposée au gel de l’adhésion de la Syrie à la Ligue. Cette décision était mauvaise et a eu des impacts sur de nombreux problèmes de la région.

« Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe ne devrait pas être soumis à des conditions, car à la base, le gel de son adhésion était une mauvaise chose. La Syrie a toujours insisté sur le fait que cette décision porterait atteinte aux gouvernements qui l’ont prise », a estimé M. Zasypkine.

« Le retour des réfugiés syriens dans leur pays n’est pas garanti en raison des positions de certains pays occidentaux et du golfe Persique, et on ne peut pas croire que ceux qui n’ont pas rempli leur condition militaire aujourd’hui au nom de la reconstruction, réalisent leurs promesses. C’est impossible.

Certains pays posent des préconditions à la situation des personnes déplacées pour une solution politique. Mais nous demandons le retour des personnes déplacées et la reconstruction [de la Syrie] avant un règlement politique. »
https://taghribnews.com/vdcjttetauqehyz.3sfu.html
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