Date de publication4 Dec 2017 - 11:08
Code d'article : 297165

Le président d'un cimentier franco-suisse admet des erreurs en Syrie

Taghrib (APT)
Le président du conseil d'administration du cimentier LafargeHolcim, Beat Hess, reconnaît des "erreurs inacceptables" en Syrie dans une interview publiée dimanche par Le Figaro. Trois cadres du groupe franco-suisse ont été inculpés vendredi dans l'enquête sur ses activités en Syrie.
Le président d
La justice française enquête sur les conditions dans lesquelles le groupe français - absorbé en 2015 par l'entreprise suisse Holcim - a maintenu en 2013-2014 ses activités en Syrie dans une zone de conflit, tenue notamment par Daech.
 
"Il y a eu des erreurs inacceptables que le groupe regrette et condamne. C'est certes plus facile à dire avec le recul, mais le groupe s'est sûrement retiré trop tard de Syrie. Tout cela aurait dû être évité", déclare le dirigeant.
 

Selon des sources familières du dossier, une nouvelle vague d'interrogatoire de dirigeants ou d'anciens dirigeants du groupe, dont l'ex-directeur général Bruno Lafont, est attendue la semaine prochaine.

Interrogé sur ce dernier, Beat Hess répond: "Je n'étais pas dans l'entreprise à l'époque, mais je n'ai aucune raison de douter de Bruno Lafont, au regard de notre enquête interne."

Trois cadres de Lafarge ont été mis en examen vendredi dans l'enquête sur les activités du groupe franco-suisse en Syrie. La firme est suspectée d'avoir indirectement financé Daech pour faire tourner sa cimenterie dans le pays en guerre en 2013 et 2014.
https://taghribnews.com/vdcepf8wnjh8ozi.d9bj.html
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