Date de publication25 May 2018 - 16:30
Code d'article : 333039

Une famille, quatre pays: Les chagrins sans fin des Rohingyas

Taghrib (APT)
Robi Alam a fêté la fin du ramadan pour la dernière fois avec ses sept frères en Birmanie en 2012. Six ans plus tard, ils sont dispersés entre Bangladesh, Inde, Etats-Unis et Birmanie.
Une famille, quatre pays: Les chagrins sans fin des Rohingyas
"Nous formions alors encore une famille, vivant sous un même toit, dans le même pays", explique l'adolescent de 16 ans, réfugié au Bangladesh comme plus de 700.000 Rohingyas ayant fui depuis 2017 ce que l'ONU dénonce comme un nettoyage ethnique par l'armée birmane.
 
Sa maison actuelle est une hutte de bambou à Kutupalong, devenu le plus grand camp de réfugiés au monde avec cet afflux sans précédent de réfugiés.

En 2012, la Birmanie était pourtant déjà en proie à des violences entre Rohingyas musulmans et leurs voisins bouddhistes en Etat Rakhine, une région de l'ouest de la Birmanie.

Mais le village de la famille de Robi, Yae Twin Kyun, dans le district de Maungdaw, avait à l'époque été épargné.

Robi se souvient que son frère aîné l'avait porté sur ses épaules pour aller de maison en maison, demander des friandises à ses voisins, comme le veut la tradition de fin de ramadan.

Cinq ans plus tard, en 2017, son village faisait partie de ceux réduits en cendres, selon les images satellitaires réunies par l'ONG Human Rights Watch.

Et si en 2012 plus d'un million de Rohingyas vivaient encore en Etat Rakhine, il en reste moins du tiers aujourd'hui.

 
https://taghribnews.com/vdcfmmdm1w6dmxa.kgiw.html
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