Date de publication24 Apr 2018 - 16:29
Code d'article : 326539

Visite aux Etats-Unis, un teste pour le président français

Taghrib (APT)
Après de chaleureuses retrouvailles et un dîner entre couples, Donald Trump et Emmanuel Macron vont tester leur amitié mardi en discutant des sujets qui les divisent, en tête l’accord sur le nucléaire iranien et la guerre commerciale.
Visite aux Etats-Unis, un teste pour le président français
Le Français, qui a tout fait pour nouer une relation étroite avec un dirigeant dont la vision du monde lui est pourtant diamétralement opposée, cherchera à l'infléchir sur plusieurs dossiers.
 
Mardi matin à la Maison Blanche les deux hommes auront un entretien d'une demi-heure en tête-à-tête --la maîtrise de l'anglais de M. Macron est un atout majeur-- puis élargi pendant une heure à leurs proches collaborateurs.

Ce devrait être le moment-clé de cette visite d'Etat, la première d'un dirigeant étranger sous l'ère Trump.

Lundi, au cours de leur dîner privé, les deux hommes ont parlé de la situation économique américaine, "les sondages du président Trump et la préparation des élections des mid terms" au mois de novembre, a indiqué l'Elysée. Autres points abordés, la régulation de l'internet et la lutte contre la radicalisation ainsi que la lutte contre le terrorisme.

Mais ils ont aussi évoqué des points de friction comme les taxes douanières que Donald Trump veut imposer à ses partenaires sur l'acier et l'aluminium.

"Sur le commerce, la Syrie et la lutte contre le terrorisme, ils ont une volonté de bâtir un agenda commun", a assuré l'Elysée lundi soir, soulignant à nouveau "l'ambiance très amicale et personnelle" de leurs premiers échanges.

Rien n'a en revanche été dit sur le sujet le plus brûlant, dont l'échéance tombe dans trois semaines: le devenir de l'accord sur le nucléaire iranien que le président américain veut rompre, s'il n’est pas durci contre Téhéran.

Ce que redoutent la France et toutes les autres grandes puissances signataires de ce traité par lequel l'Iran a renoncé à une partie de son programme nuclaéire.

Ces deux derniers jours, la Russie, la Chine et la Grande-Bretagne ont plaidé pour son maintien. Des appuis de poids pour Emmanuel Macron qui tentera de convaincre son homologue américain. "Il n'y a pas de plan B" pour empêcher l'Iran de fabriquer la bombe, a-t-il répété dimanche.

 
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