Date de publication16 Feb 2018 - 18:30
Code d'article : 312610

Les puissances de l'industrie d"armes pratiquent leurs influences aux Etats-Unis

Taghrib (APT)
Les Etats-Unis se demandaient jeudi comment un jeune homme fasciné par les armes, perturbé mentalement et parfois décrit comme lié à un groupuscule d'extrême droite, avait pu échapper à la vigilance de la police et commettre l'une des pires tueries dans un lycée américain.
Les puissances de l
S'exprimant depuis une Maison Blanche au drapeau mis en berne en hommage aux 17 victimes décédées en Floride, le président Donald Trump a promis de s'attaquer aux maladies psychiques, se voyant reprocher d'esquiver le débat récurrent sur la dissémination des armes à feu dans le pays.
 
Nikolas Cruz, le tireur âgé de 19 ans, a semé en quelques secondes la mort et le chaos au lycée Marjory Stoneman Douglas, dans la ville de Parkland, à coup de rafales de son fusil d'assaut. Un engin qu'il a acheté légalement en février 2017.

Après une nuit d'interrogatoire par la police du comté de Broward, le jeune homme s'est vu signifier par une magistrate les charges pesant à son encontre: 17 meurtres avec préméditation.

M. Trump a annoncé qu'il se rendrait à Parkland, au nom d'une "nation en souffrance" dont il a appelé les citoyens à "répondre à la haine par l'amour".

Lors de cette courte allocution télévisée, il n'a prononcé à aucun moment le mot "arme à feu". Dans un tweet, il avait auparavant insisté sur le fait que de nombreux "signes" indiquaient que "le tireur de Floride était un déséquilibré mental".

Sur place, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans un parc en fin de journée, beaucoup tenant une bougie en main en mémoire des victimes, dont 14 étaient âgées de 14 à 18 ans.

La mère de l'une d'entre elle, Alyssa Alhadeff, a interpellé le président Trump sur CNN. "S'il vous plaît, faites quelque chose, agissez, nous en avons besoin maintenant. Ces jeunes ont besoin d'être en sécurité maintenant", a imploré Lori Alhadeff dont la fille avait 14 ans.

- Appel d'Obama -

Le drame a logiquement relancé le débat sur les armes à feu, avec peu d'espoir d'une réforme législative menée par un Congrès à majorité républicaine.

L'ancien président démocrate Barack Obama a confié jeudi ne pas croire à la fatalité de ces drames, même si lui-même s'est heurté à l'inaction des parlementaires.

"Nous ne sommes pas impuissants", a écrit M. Obama en appelant à une législation "de bon sens".

La tragédie survenue mercredi n'est que la dernière d'une longue série de fusillades ayant ensanglanté l'Amérique.

Les tueries sont notamment récurrentes dans les écoles américaines: il y en a déjà eu 18 en 2018 en comptant celle du lycée Marjory Stoneman Douglas, un complexe d'environ 3.000 élèves.
https://taghribnews.com/vdchzinxv23nz-d.4ft2.html
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