Il n'est pas trop tard pour que Trump fasse volte-face

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré mercredi que la justification avancée pour les « bombardements illégaux israéliens et américains de l'Iran » avait été « complètement démentie » au cours des dernières 48 heures.

Dans un message publié sur :

- Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui a explicitement déclaré que l'Iran « ne développe pas et n'a jamais développé » d'armes nucléaires.

- Mon homologue omanais, S.E. AlBusaidi, un intermédiaire de confiance pour l'Iran et les États-Unis, qui a clairement indiqué qu'il n'y a jamais eu de « menace nucléaire » iranienne.

« L'Iran n'a pas tué la diplomatie. » « Ceux qui ont fait sauter la table des négociations l'ont fait », a-t-il insisté.

Araghchi a également souligné qu'Israël avait ciblé la diplomatie car sa véritable crainte était l'échec de son « projet de diabolisation de l'Iran ».

« Le président américain est entré en fonction en promettant de mettre fin à la manipulation d'Obama et de Biden par Netanyahu. Il n'est pas trop tard pour changer de cap », a-t-il souligné.

Le 13 juin, Israël a lancé une agression flagrante et non provoquée contre l'Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a fait au moins 1 064 morts dans le pays, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.

Les États-Unis sont également entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation flagrante du droit international.

En réponse, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires occupés ainsi que la base aérienne d'Al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient.

Le 24 juin, grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, l'Iran est parvenu à stopper l'agression.