Menaces contre l'ayatollah Khamenei : un affront à tous les musulmans

Dans une déclaration publiée jeudi, Cheikh Qassim a fermement condamné les menaces proférées par le président américain Donald Trump contre l'ayatollah Khamenei.

Il a déclaré que les insultes et les menaces de Trump reflètent l'ignorance, la bêtise et le manque d'exactitude du président américain dans son évaluation des enjeux et de leurs conséquences.

Le comportement de Trump constitue un affront à tous les musulmans et à leur sainteté et impose une lourde responsabilité à toutes les nobles nations musulmanes, a-t-il ajouté.

Le chef religieux bahreïni a salué l'ayatollah Khamenei, le qualifiant d'incarnation de l'essence coranique et de leader unique à l'époque actuelle, a rapporté Press TV.

Il a souligné que le leadership de l'ayatollah Khamenei en Iran et son rôle important témoignent de sa loyauté sincère envers le Saint Coran.

La semaine dernière, le président américain, dans son langage habituel, a lancé une tirade d'insultes à l'encontre de l'ayatollah Khamenei, affirmant qu'il avait empêché le régime israélien et les forces armées américaines de l'assassiner.

La semaine dernière, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a conseillé à Trump de faire preuve de respect envers l'ayatollah Khamenei s'il cherchait sincèrement un accord avec l'Iran.

« Si le président Trump souhaite sincèrement un accord, il devrait mettre de côté son ton irrespectueux et inacceptable envers le grand ayatollah Khamenei, le guide suprême de l'Iran », a écrit le chef de la diplomatie dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Le 22 juin, les États-Unis ont officiellement rejoint la guerre d'agression d'Israël contre l'Iran en lançant des attaques contre trois installations nucléaires du pays, en violation de la Charte des Nations Unies et du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

Trump a annoncé unilatéralement un cessez-le-feu deux jours plus tard, peu après que les forces armées iraniennes ont mené une attaque de missiles contre une base aérienne américaine clé au Qatar en représailles.