Le porte-parole du ministère iranien des Routes et du Développement urbain, ou ministère des Transports en abrégé, Majid Akhavan, a déclaré mercredi que la décision de fermer l'espace aérien avait été prise par un comité de coordination de l'autorité iranienne de l'aviation civile, en tenant compte des questions de sécurité et de sûreté.
« … les espaces aériens centre et ouest du pays ont été de nouveau fermés aux survols internationaux, mais la moitié est de l'espace aérien du pays est ouverte aux vols intérieurs, internationaux et de transit », a déclaré M. Akhavan, selon Press TV.
Il a réitéré que les aéroports du sud, du nord et de l'ouest de l'Iran, notamment ceux de Mehrabad et d'Imam Khomeini à Téhéran, la capitale, resteraient fermés, ajoutant que les annulations de vols intérieurs et internationaux pour la région avaient été prolongées jusqu'à jeudi, 14h00, heure locale.
Les autorités iraniennes ont rouvert le ciel du centre et de l'ouest de l'Iran aux vols internationaux samedi, quatre jours après la fin de la guerre avec le régime israélien dans le cadre d'un cessez-le-feu.
L'espace aérien iranien avait été partiellement ouvert le 25 juin, un jour après l'annonce du cessez-le-feu.
Cela a permis à l'Iran de rapatrier des dizaines de milliers de pèlerins restés en Arabie saoudite depuis début juin, date à laquelle ils avaient terminé leurs rituels du hajj.
Les raisons pour lesquelles les autorités ont décidé de fermer l'espace aérien du centre et de l'ouest de l'Iran mercredi restent obscures, bien que des spéculations aient circulé quant à une possible violation du cessez-le-feu par le régime israélien et la reprise des attaques contre le pays.
L'agression israélienne contre l'Iran, qui a débuté le 13 juin, a provoqué une riposte féroce des forces armées iraniennes, qui ont ciblé diverses zones des territoires occupés par Israël avec des missiles et des drones, provoquant une perturbation majeure des services aériens internationaux dans toute la région de l'Asie occidentale.
L'Iran a prévenu que sa réponse à toute nouvelle attaque serait bien plus dure que celles du mois dernier.
