Une entreprise iranienne dément les informations de Reuters sur sa présence en Syrie

Le groupe Mapna a publié un communiqué dimanche, sans mentionner directement l'information de Reuters publiée la veille, affirmant que les affirmations contenues dans le rapport étaient « ambiguës et, dans certains cas, incorrectes », a rapporté Press TV.

L'entreprise a déclaré avoir achevé trois phases d'une grande centrale électrique à Lattaquié, en Syrie, et être sur le point d'achever une quatrième et dernière phase lorsque le projet a été interrompu en raison de la chute du gouvernement syrien en décembre dernier.

Le groupe a rejeté les allégations selon lesquelles les projets exécutés par le groupe en Syrie manquaient de transparence, notamment en ce qui concerne les questions de financement, affirmant que les projets étaient basés sur des contrats officiels signés dans le cadre juridique des deux pays.

Mapna a déclaré que la Syrie, sous son ancien gouvernement, avait réglé intégralement les paiements qui lui étaient dus pour les projets achevés, ajoutant que des paiements partiels avaient également été effectués pour des projets en cours d'exécution avant les événements de décembre.

L'entreprise a également rejeté les allégations selon lesquelles elle aurait fait appel à des travailleurs et entrepreneurs sous-qualifiés, tant iraniens que syriens, pour ses projets dans ce pays arabe, affirmant que sa politique consistait toujours à recruter de la main-d'œuvre syrienne et à transférer l'expertise et le savoir-faire technique à la population locale.

L'entreprise a précisé que Mapna était entrée sur le marché syrien en 2008, trois ans avant le début de la guerre dans le pays arabe, ajoutant que les projets exécutés par le groupe étaient responsables de plus de 50 % de l'approvisionnement en électricité de la Syrie.