S'exprimant mardi à Washington, Steve Witkoff a déclaré : « Nous réalisons des progrès.»
« J'espère que les choses évoluent dans la bonne direction. Le président souhaite que ce problème soit résolu par la voie diplomatique, si possible, et nous mettons donc tout en œuvre pour y parvenir.»
Le responsable a également indiqué que les négociations, qui ont débuté par une médiation omanaise à Mascate puis à Rome, pourraient être prolongées pour un quatrième cycle, a rapporté PressTV.
Ce quatrième cycle était initialement prévu pour le 3 mai dans la capitale italienne, mais il a été reporté.
Witkoff a déclaré que tout retard dans les efforts apparemment en cours pour poursuivre le processus serait dû à la visite prochaine de Trump en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar la semaine prochaine.
Il a toutefois ajouté que « l'Iran ne possédera pas d'arme nucléaire », une affirmation réitérée depuis longtemps par les États-Unis et leurs alliés, en contradiction avec les déclarations répétées de la République islamique de ne pas chercher à se doter de telles armes, de ne pas les développer ni les stocker, conformément aux impératifs moraux et religieux.
La politique nucléaire pacifique de Téhéran a été vérifiée sans exception par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui n'a jamais trouvé la moindre trace d'une telle intention, soumettant les activités nucléaires du pays aux procédures d'enquête les plus approfondies de tous les membres de l'agence nucléaire des Nations Unies.
Outre leur persistance dans cette affirmation infondée, Washington et certains de ses alliés ont également insisté occasionnellement, notamment sous Trump, sur le « démantèlement total » du programme nucléaire iranien. Trump lui-même a insisté pour la dernière fois sur ce point lors de son intervention dans l'émission « Meet the Press » de NBC.
L'Iran, cependant, a présenté l'enrichissement d'uranium sur son propre sol et la levée des sanctions américaines illégales, unilatérales et oppressives comme des principes non négociables qu'il respecterait systématiquement lors des négociations.
La République islamique a également catégoriquement rejeté l'idée de laisser le processus diplomatique prendre en compte d'autres questions, telles que sa puissance défensive et son influence régionale.
Néanmoins, les deux parties ont jusqu'à présent qualifié leurs discussions de globalement productives, y compris la dernière série de négociations, qualifiée de « constructive ».
