Téhéran ne signera aucun accord tant que les dossiers de l'AIEA ne seront pas résolus

Seyyed Mohammad Marandi a déclaré à Al Mayadeen que "les gouvernements occidentaux mentaient depuis le tout début" sur l'activité nucléaire de l'Iran, soulignant qu'aujourd'hui cela a été prouvé.

"Le nombre de dossiers à l'Agence internationale de l'énergie atomique [concernant le projet nucléaire iranien] a diminué" maintenant que "les deux derniers dossiers ont été clôturés", a ajouté Marandi.

"Le texte [de l'accord nucléaire] est fondamentalement prêt et attend la signature des deux parties", a-t-il révélé, ajoutant que "le moment est venu pour l'accord".

Marandi a déclaré que l'actuel directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique n'est pas indépendant.

Le responsable iranien a en outre souligné que "si les États-Unis classent l'affaire devant l'Agence internationale de l'énergie atomique et acceptent le texte que l'Iran et Josep Borrell considèrent comme raisonnable, alors l'Iran sera prêt à signer l'accord".

"Si les Américains en ont la volonté, cela pourrait être signé rapidement. Mais encore une fois, l'Iran ne va pas s'asseoir et attendre, le monde change et l'Iran utilise ces opportunités au maximum."

Marandi a ajouté : "[L'accord sur le nucléaire] serait construit de manière à [quand il s'agit] de la relance de l'accord sur le nucléaire [il] y aurait très peu ou pas de place pour que les pays occidentaux trichent".

"Les Iraniens ne vont pas attendre les Etats-Unis, ils vont construire des relations avec les pays asiatiques, avec la Russie, la Chine, l'Inde... Le temps n'est pas du côté des Etats-Unis ni des Européens", a-t-il poursuivi. dire, notant que la politique de Washington en Asie occidentale est de maintenir un état de division qui est dans "l'intérêt d'Israël".

Marandi a estimé que "les États-Unis cherchent une distraction et l'Iran est toujours cette distraction", considérant que "le monde évolue à mesure que les États-Unis déclinent... ce qui affaiblit les sanctions américaines contre l'Iran".