Les 276 législateurs présents dans la salle parlementaire ont voté pour. Par conséquent, la Finlande a obtenu des motifs juridiques pour rejoindre l'alliance, selon TASS.

Dans le même temps, les législateurs ont déclaré que la Suède, qui avait déposé une demande d'adhésion à l'OTAN conjointement avec la Finlande, n'avait pas encore rempli les dispositions de son mémorandum avec la Turquie et n'était donc pas prête à rejoindre l'alliance.

La Turquie était le dernier membre de l'OTAN à approuver la candidature d'Helsinki. Auparavant, le processus avait également été retardé par la Hongrie, mais le pays a adopté un projet de loi pertinent le 27 mars.

En mai 2022, la Finlande et la Suède ont demandé leur adhésion à l'OTAN, mais leur candidature a été immédiatement bloquée par Ankara.

La Turquie a exigé que les pays nordiques déclarent les organisations kurdes comme terroristes, extradent vers la Turquie les personnes accusées d'activités terroristes ou d'avoir aidé et encouragé la tentative de coup d'État de 2016, ainsi que la levée des interdictions de livraison d'armes à la Turquie.

Pour régler ces différends, les trois pays ont signé un mémorandum conjoint à l'approche du sommet de l'OTAN en 2022. Le document contient une feuille de route des mesures pratiques que les deux pays du Nord doivent prendre s'ils veulent rejoindre l'alliance militaire.

Ankara a ensuite reconsidéré son attitude envers Helsinki, notant qu'elle respectait généralement les termes de l'accord.