L'Iran pourrait quitter le TNP si l'Europe ne met pas fin à ses positions hostiles

Réagissant à une décision récente de l'Union européenne de désigner le CGRI comme une entité "terroriste", Hossein Amir-Abdollahian a déclaré aux journalistes dimanche : "La mesure prise dimanche par le Parlement qui oblige le gouvernement à désigner les armées des pays européens comme terroristes est une contre-mesure ."

Se référant à ses conversations avec le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, Amir-Abdollahian a déclaré que la résolution n'est pas contraignante et qu'elle n'est qu'une expression des sentiments d'une partie des représentants du Parlement européen.

Répondant à la question de savoir si le retrait du TNP serait l'une des contre-mesures de l'Iran, Amir-Abdollahian a déclaré : "Un petit nombre de dirigeants politiques européens, dont le ministre allemand des Affaires étrangères, n'ont aucune expérience dans le domaine de la diplomatie".

Dès lors, s'ils n'évoluent pas dans le sens de la rationalité et ne corrigent pas leurs positions, toute mesure est possible, a-t-il noté.