Date de publication21 Jan 2023 - 13:02
Code d'article : 581230

L'Iran ne prend pas au sérieux les négociations nucléaires

Taghrib(APT)
Taghrib(APT)- Sans faire référence au fait que ce sont les Américains qui ont tourné le dos aux pourparlers de relance du PAGC, un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a affirmé que l'Iran ne prenait pas les négociations nucléaires au sérieux.
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Lors d'une conférence de presse vendredi, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a fait de nouvelles déclarations sur l'accord nucléaire iranien de 2015 connu sous le nom de PAGC.

"Nous ne nous concentrons pas sur l'accord avec l'Iran pour le moment", a déclaré Kirby aux journalistes, affirmant que l'Iran avait décidé qu'il n'allait pas prendre la négociation au sérieux.

Il a également laissé entendre que Washington s'est concentré sur les récentes émeutes en Iran plutôt que sur les pourparlers de relance du PAGC.

Kirby a également affirmé que l'administration de Biden allait s'assurer que l'Iran ne puisse pas se doter d'une capacité d'armement nucléaire.

De tels commentaires sans fondement viennent alors que Téhéran a toujours prouvé que son programme nucléaire est complètement pacifique, affirmant qu'il ne l'est pas du tout après avoir acquis des armes nucléaires.

En outre, l'Iran a toujours exprimé sa volonté de parvenir à un accord dans les pourparlers nucléaires.

Le PAGC a été signé en 2015 entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne. L'ancien président américain Donald Trump s'est illégalement retiré de l'accord en 2018 tandis que l'actuel président américain, Joe Biden, a signalé qu'il était prêt à ressusciter l'accord.

La Russie, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Chine, les États-Unis et la France sont en pourparlers avec l'Iran depuis avril 2021 pour rétablir l'accord.

Les pourparlers pour sauver le PAGC ont débuté dans la capitale autrichienne de Vienne en avril 2021, avec l'intention d'examiner le sérieux de Washington à rejoindre l'accord et à lever les sanctions anti-iraniennes.

Les négociations sont au point mort depuis août en raison de l'insistance de Washington sur sa position impitoyable de ne pas lever toutes les sanctions imposées à la République islamique par la précédente administration américaine. L'Iran maintient qu'il est nécessaire que l'autre côté offre certaines garanties qu'il restera attaché à tout accord conclu.
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