Il n'est pas juste de reprocher à l'Iran la situation actuelle des négociations du PAGC

"Le fait de pointer du doigt semble être un signe que les #ViennaTalks sont dans l'impasse. Si c'est le cas, c'est le résultat d'un certain nombre de facteurs divers. Les tentatives visant à rejeter toute la responsabilité sur l'Iran sont injustes", a déclaré lundi sur son compte Twitter Mikhaïl Ulyanov, représentant russe auprès des organisations internationales basées à Vienne. 

Les pourparlers sont trop dépendants du calendrier de politique intérieure d'un autre participant, a-t-il ajouté.

Mikhail Ulyanov a fait ces commentaires en réaction à un tweet qui disait : "EU's @JosepBorrellF : "Nous sommes dans une impasse. Nous sommes maintenant arrêtés... La proposition passée, la dernière demande de la partie iranienne, ne poussait pas exactement à un accord et si nous devions dire aujourd'hui si quelque chose se passait cette semaine, je dirais 'je ne pense pas'."

Les États-Unis, sous l'ancien président Donald Trump, ont abandonné l'accord sur l'Iran, officiellement connu sous le nom de plan d'action global conjoint (PAGC), en mai 2018 et ont rétabli les sanctions unilatérales que l'accord avait levées.

Les pourparlers visant à sauver l'accord ont été lancés dans la capitale autrichienne de Vienne en avril dernier, quelques mois après que Joe Biden a succédé à Trump, avec l'intention d'examiner le sérieux de Washington pour réintégrer l'accord et supprimer les sanctions anti-iraniennes.

Malgré des progrès notables, l'indécision et les atermoiements des États-Unis ont provoqué de multiples interruptions dans les pourparlers marathon.

Les responsables iraniens ont, à maintes reprises, affirmé qu'en cas de levée potentielle des sanctions, Washington devrait être en mesure de garantir qu'il ne reviendrait pas sur les interdictions.

Le ministre iranien des affaires étrangères a récemment déclaré qu'un accord était possible si la partie américaine adoptait une approche réaliste des négociations du PAGC.