Le 7ème congrès des leaders des religions mondiales et traditionnelles débute dans la capitale kazakhe

Avec plus de 100 délégations de plus de 50 pays, le congrès se concentrera sur le rôle des leaders religieux dans le développement spirituel et social dans la période post-pandémique.
 
Accueillant les participants au congrès, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev, a déclaré que le congrès était devenu une plateforme de dialogue inter-civilisationnel au niveau mondial.

"La terre kazakhe est devenue un pont entre l'Ouest et l'Est", a-t-il noté.

Selon le président, la pertinence historique du congrès ne cesse de croître. Il a souligné que le monde a plus que jamais besoin d'un dialogue ouvert.

 "Malheureusement, la méfiance, les tensions et les conflits sont revenus dans les relations internationales. La solution à ces problèmes est la bonne volonté, le dialogue et la coopération.

Le Kazakhstan a toujours préconisé le règlement des différends à la table des négociations", a-t-il déclaré.

Le pape François, dans son discours de bienvenue au congrès, a cité le grand poète et penseur kazakh Abai Kunanbayev. "La base de la paix est l'amour et la justice", a-t-il déclaré.

Le souverain pontife a exhorté les participants à garder à l'esprit les horreurs et les erreurs du passé. La pauvreté, selon le Pape, est la plus grande menace pour le monde d'aujourd'hui car elle engendre la violence et la cupidité.

"Nos jours sont marqués par le fléau de la guerre, l'incapacité de tendre la main à l'autre. Nous devons écouter les plus vulnérables, ceux qui sont dans le besoin. La pandémie a démontré toutes les inégalités de notre planète", a déclaré le pape.
 
Selon le président kazakh, le congrès, qui a été lancé en 2003 à l'initiative du Kazakhstan, est devenu un forum de dialogue entre les civilisations au niveau mondial.