Israël rompt le cessez-le-feu en lançant des frappes aériennes sur Gaza

Le régime israélien a lancé une nouvelle série de frappes aériennes sur la bande de Gaza assiégée, la première attaque de ce type depuis la fin de l'attaque de 11 jours menée par l'entité occupante sur l'enclave côtière le mois dernier.

L'agence de presse palestinienne Wafa a déclaré que les avions de guerre israéliens ont bombardé tôt mercredi avec plusieurs missiles un site à Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza assiégée, et un autre site au sud de la ville de Gaza, a rapporté PressTV.

Selon les médias, les bombardements n'ont causé que des dégâts matériels dans les zones visées et n'ont fait aucune victime.

L'agence de presse palestinienne Shehab a déclaré que le site de Khan Yunis était un complexe militaire dans la zone de Ma'an qui appartenait au mouvement de résistance palestinien Hamas.

Tel Aviv a affirmé que les frappes aériennes ont été menées après le lancement de ballons incendiaires par des groupes de résistance palestiniens en direction des colonies israéliennes illégales adjacentes à la bande de Gaza.

Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a déclaré que le bombardement israélien de la bande de Gaza était une "tentative ratée" d'arrêter la solidarité du peuple palestinien avec la Jérusalem-al-Qods occupée, et de dissimuler l'état de confusion sans précédent dans lequel se trouve le régime sioniste pour organiser la "marche des drapeaux".

Mardi, les forces israéliennes ont attaqué des Palestiniens qui protestaient contre la marche des colons israéliens d'extrême droite commémorant la prise et l'occupation subséquente de Jérusalem-Est al-Qods par le régime en 1967.

Selon le Croissant-Rouge palestinien, 33 personnes ont été blessées au cours des affrontements.

Pendant ce temps, au moins six Palestiniens ont été arrêtés par des soldats israéliens, tandis que des dizaines d'autres ont été attaqués et expulsés de la porte de Damas, principale entrée du quartier musulman de la vieille ville.

Les mouvements de résistance du Hamas et du Jihad islamique dans la bande de Gaza ont averti qu'ils répondraient fermement à tout acte de provocation et à la soi-disant "marche des drapeaux" israélienne.

Par ailleurs, le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh avait tiré la sonnette d'alarme quant aux dangereuses répercussions de l'événement israélien.

Les frappes aériennes de mercredi sont la première flambée majeure entre le régime israélien et les groupes de résistance palestiniens depuis qu'un cessez-le-feu négocié par l'Égypte le 21 mai a mis fin à 11 jours de combats intenses qui ont coûté la vie à des centaines de Palestiniens.