Date de publication12 Jun 2021 - 20:07
Code d'article : 507538

Riyad lance de nouvelles accusations contre le programme nucléaire iranien

Taghrib (APT)
Taghrib(APT)-Le représentant de l'Arabie saoudite auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réitéré les accusations répétées de son pays à l'encontre de Téhéran, en portant de nouvelles accusations contre le programme nucléaire iranien.
Riyad lance de nouvelles accusations contre le programme nucléaire iranien
Abdullah bin Khalid bin Sultan al-Saud a accusé l'Iran de manquer de transparence dans le traitement des demandes de l'AIEA concernant quatre sites lors d'une réunion de l'AIEA jeudi.

Il a ajouté que les réponses de l'Iran concernant les sites nucléaires étaient "insatisfaisantes", affirmant que les réponses n'étaient pas valables sur le plan technique.

Le responsable saoudien a également accusé Téhéran de ne pas être sérieux dans son interaction avec l'AIEA, affirmant que l'Iran était incapable de répondre aux questions de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Abdullah bin Khalid a qualifié de sabotage l'action de l'Iran qui ne suit pas le protocole additionnel, accusant l'Iran de mener ce qu'il appelle des politiques trompeuses.

Le représentant de Riyad a continué à accuser l'Iran de créer des tensions dans la région et d'essayer de mettre en danger la stabilité et la sécurité de la région en reprenant les affirmations répétées de son pays.

Il a également appelé Téhéran à répondre immédiatement aux demandes et aux questions de l'AIEA, à entrer "sérieusement" dans les négociations actuelles dans le cadre du PAGC et à s'abstenir d'enrichir à 60 %, d'installer des centrifugeuses avancées et de produire de l'uranium enrichi.


Téhéran est actuellement en pourparlers à Vienne avec les autres participants à l'accord sur le nucléaire iranien (PAGC), à savoir la Chine, la Russie et les trois principaux pays européens, à savoir la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France, dans le but de relancer l'accord nucléaire. Les États-Unis ne sont pas présents car l'Iran a refusé de discuter directement avec la nouvelle administration américaine qui maintient toujours les sanctions illégales de l'ère Trump contre la nation iranienne.

Malgré les promesses faites au début de sa campagne présidentielle, le président américain Joe Biden n'a pas ramené son pays dans l'accord jusqu'à présent. En agissant ainsi, l'administration Biden suit les traces de l'administration Trump et continue de s'en tenir aux sanctions illégales contre l'Iran en violation de l'accord nucléaire. Washington a fixé des conditions préalables illégitimes pour revenir au PAGC, qui sont fortement rejetées par l'Iran.

Après la sortie des États-Unis de l'accord nucléaire des puissances mondiales avec l'Iran en mai 2018 et l'imposition de sanctions sans précédent à la nation iranienne, qui ont été suivies par l'indifférence des parties européennes à la nécessité de compenser les pertes de l'Iran résultant des violations de l'accord international par les États-Unis, l'Iran a commencé à réduire ses engagements dans le cadre du PAGC en cinq étapes et a finalement suspendu la mise en œuvre volontaire du protocole additionnel le 22 février. Téhéran a récemment commencé l'enrichissement à 60 % après un "acte de sabotage" qui aurait été perpétré par le régime israélien sur l'un de ses sites nucléaires à Natanz. Le paragraphe 36 du PAGC permet à l'Iran de réduire son respect de l'accord en cas de violation de celui-ci par d'autres parties.

L'Iran a promis de changer de cap et de revenir immédiatement à ses engagements dans le cadre du PAGC dès que les autres parties, notamment les Européens, respecteront les dispositions de l'accord.
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