S'adressant à la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies pour examiner le rapport annuel du Conseil de sécurité, Majid Takht-Ravanchi a expliqué les positions de la République islamique d'Iran sur certains développements au Moyen-Orient en 2020 et les actions pertinentes de ce conseil.
"Lorsque dans les premiers jours de 2020, les États-Unis ont martyrisé les héros de la lutte antiterroriste, dont le lieutenant-général Soleimani, dans un acte terroriste sur l'ordre direct du président de ce pays et que quelques jours plus tard, le président américain a menacé d'attaquer 52 des plus importants sites culturels iraniens, le Conseil de sécurité est resté silencieux pendant longtemps", a-t-il déclaré.
"Bien sûr, la même année, lorsque les États-Unis ont présenté un projet de résolution imposant un embargo sur les armes à l'Iran, 13 membres du Conseil de sécurité l'ont catégoriquement rejeté. Par la suite, lorsque les États-Unis ont tenté d'activer le mécanisme de rappel contre l'Iran, les 13 mêmes membres du Conseil ont rejeté l'action américaine et déclaré qu'en se retirant du PAGC, les États-Unis avaient perdu tout droit d'utiliser le mécanisme de rappel et que leur revendication à cet égard était illégitime et n'avait aucun effet juridique, politique ou pratique", a ajouté l'envoyé.
Takht-Ravanchi a poursuivi en disant : "La prétention de l'administration américaine actuelle à changer sa politique à l'égard du PAGC n'a aucun sens et, dans la pratique, la politique américaine de pression maximale contre l'Iran se poursuit, y compris le fait que l'Iran n'est même pas en mesure d'importer des médicaments en utilisant ses ressources financières à l'étranger."
"Bien que les pourparlers nucléaires en cours à Vienne soient la première étape pour évaluer la justesse de la volonté politique réelle des États-Unis de revenir au PAGC, le test principal et réel sera lorsque, après vérification, il sera prouvé que les États-Unis ont changé de cap et abandonné leur politique ratée de pression maximale, ainsi que l'arrêt de leur terrorisme économique contre l'Iran", a souligné le diplomate iranien.
La réunion de la Commission mixte du PAGC et la poursuite des négociations à Vienne pour la relance de l'accord doivent reprendre aujourd'hui dans la capitale autrichienne.
