Date de publication3 May 2021 - 13:34
Code d'article : 502345

La Force Qods est le principal facteur empêchant une diplomatie passive en Asie occidentale

Taghrib (APT)
Taghrib(APT)-Le Guide de la Révolution islamique a réprimandé le ministre iranien des Affaires étrangères pour les remarques "erronées" qu'il a faites dans un fichier audio ayant fait l'objet d'une fuite au sujet de la politique étrangère du pays, de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et de son commandant martyr, le lieutenant-général Qassem Soleimani.
La Force Qods est le principal facteur empêchant une diplomatie passive en Asie occidentale
L'Ayatollah Seyed Ali Khamenei a fait ces remarques lors d'un discours télévisé en direct dimanche, en référence à un fichier audio qui a fait l'objet d'une fuite et qui contenait des allégations du ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif sur certaines occasions où la politique étrangère du pays avait été "sacrifiée" en faveur des activités de la force.

Le Leader a exprimé son regret et sa surprise face à ces commentaires, qualifiant la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique de "principal facteur efficace qui empêche (la mise en œuvre) d'une diplomatie passive dans la région de l'Asie occidentale".

Par conséquent, "il ne faut pas parler de manière à ce que les remarques des étrangers viennent à l'esprit", a conseillé l'Ayatollah Khamenei.

Les Occidentaux s'opposent à ce que l'Iran mène une politique étrangère active, et préfèrent que le pays retombe sous la domination de l'ancien régime tyrannique des Pahlavi, soutenu par l'Occident, a souligné le Guide.

"Cette force met en œuvre la politique de la République islamique. Les pays occidentaux veulent constamment que la politique étrangère de l'Iran passe sous leur drapeau. Ils le souhaitent depuis des années. L'Iran était sous la domination occidentale à la fois dans les dernières années de la dynastie Qajar et sous le règne des Pahlavi. La révolution (islamique) a libéré l'Iran de leur domination et maintenant ils essaient de restaurer cette domination", a déclaré l'Ayatollah Khamenei.

C'est en raison de cette opposition que l'Occident voit d'un mauvais œil toute indication d'une politique étrangère active telle que l'expansion des liens de la République islamique avec la Chine, la Russie et ses voisins, a déclaré le Guide.

Le Leader a déclaré : "Je connais de nombreux cas où, lorsque de hauts responsables de pays voisins ont voulu se rendre en Iran, les Américains s'y sont opposés. Nous ne pouvons pas reculer face à leur demande. Nous devons agir avec force."

Faisant toujours référence aux commentaires de Zarif, l'ayatollah Khamenei a déclaré que certaines remarques "sont la répétition des remarques des (responsables) américains. Supposons que les Américains soient en colère contre l'influence (régionale) de l'Iran depuis de nombreuses années. Ils étaient en colère contre le martyr Soleimani pour cette raison et c'est pourquoi ils l'ont martyrisé."

"Nous ne devons pas dire quelque chose qui pourrait faire penser que nous répétons leurs propos, à la fois sur la Force Qods et sur Martyr Soleimani lui-même", a souligné le Leader.

Le général Soleimani a été martyrisé avec ses compagnons dans une frappe de drone des États-Unis contre Bagdad au début de l'année dernière.

Au cours de sa vie, le général Soleimani a acquis la réputation d'être le commandant antiterroriste le plus populaire et le plus décisif de la région. Il a été martyrisé alors qu'il effectuait une visite officielle dans la capitale irakienne.

Les attributions du ministère des affaires étrangères

"Les plans d'un pays comprennent les plans militaires, scientifiques, culturels et diplomatiques, et leur ensemble constitue la politique d'un pays. Il n'y a aucun sens à ce qu'un secteur nie l'autre et c'est une grande erreur, qui ne doit pas être commise par les responsables de la République islamique", a déclaré le Leader.

L'Ayatollah Khamenei a déclaré que nulle part dans le monde le ministère des affaires étrangères ne fixe les grandes lignes de la politique étrangère d'un pays, mais il y a des autorités supérieures qui fixent les grandes lignes de la politique étrangère d'un pays et le ministère des affaires étrangères ne fait qu'exécuter ces politiques.

En République islamique, la politique étrangère est déterminée par le Conseil suprême de sécurité nationale en présence des autorités du pays, et le ministère des affaires étrangères doit la mettre en œuvre en utilisant ses propres méthodes, a fait remarquer le dirigeant. Il a souligné : "Nous ne devons pas parler comme si nous n'acceptions pas les politiques du pays et, ce faisant, rendre nos ennemis heureux."

Prochaines élections présidentielles

Dans le même temps, le Leader a appelé à une participation massive du peuple iranien à la prochaine élection présidentielle, mettant en garde contre les efforts déployés pour dissuader les gens de participer en grand nombre au scrutin.

L'Ayatollah Khamenei a qualifié de contre-productifs les propos tenus par le haut diplomate, qui découragent une forte participation électorale. Ces propos reflètent les déclarations antérieures des ennemis de la République islamique, en particulier celles qui visaient à saper la Force Qods et le général Soleimani, a déclaré le Guide.

"Lorsque les gens prennent part aux élections (en masse), aucune puissance ne peut nuire au pays. Par conséquent, toute personne qui prend part à l'élection fait un effort pour (déterminer) le sort du pays et son avenir", a noté l'Ayatollah Khamenei.



 
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