Le retrait du PAGC est la plus grande erreur stratégique américaine de ces dernières années
Taghrib(APT)
Taghrib(APT)- Le retrait de Trump du PAGC a été l'une des plus grandes erreurs stratégiques de la politique étrangère américaine de ces dernières années, a reconnu mardi le porte-parole du département d'Etat américain.
Partagez le :
L'administration Biden considère la décision de la dernière administration de se retirer du PAGC comme l'une des plus grandes erreurs stratégiques de la politique étrangère américaine de ces dernières années, a déclaré mardi Ned Price, faisant référence au retrait unilatéral de Trump de l'accord nucléaire iranien de 2015.
Il a également critiqué la politique de pression maximale de Trump en disant: "La dernière administration a tenté de le faire avec la stratégie de pression maximale. Cela n'a clairement pas fonctionné."
"Ce que l'histoire nous enseigne, c'est que la pression économique est plus efficace lorsqu'elle est exercée avec d'autres alliés et partenaires", a-t-il ajouté.
Ailleurs, Ned Price a fait référence aux remarques de Biden sur les chances de relancer le PAGC.
"Le président n'a pas dit que la diplomatie était morte, pas du tout", a-t-il déclaré en réponse à une question.
Biden a déclaré que les Iraniens avaient tué la perspective d'un retour rapide au respect du PAGC, a-t-il également affirmé, sans faire référence au fait que c'est Washington qui a tourné le dos aux pourparlers de relance du PAGC.
Téhéran a toujours exprimé sa volonté de parvenir à un accord dans les pourparlers nucléaires.
Le PAGC a été signé en 2015 entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne. L'ancien président américain Donald Trump s'est illégalement retiré de l'accord en 2018 tandis que l'actuel président américain, Joe Biden, a signalé qu'il était prêt à ressusciter l'accord.
La Russie, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Chine, les États-Unis et la France sont en pourparlers avec l'Iran depuis avril 2021 pour rétablir l'accord.
Les pourparlers pour sauver le PAGC ont débuté dans la capitale autrichienne de Vienne en avril 2021, avec l'intention d'examiner le sérieux de Washington à rejoindre l'accord et à lever les sanctions anti-iraniennes.
Les négociations sont au point mort depuis août en raison de l'insistance de Washington sur sa position impitoyable de ne pas lever toutes les sanctions imposées à la République islamique par la précédente administration américaine. L'Iran maintient qu'il est nécessaire que l'autre côté offre certaines garanties qu'il restera attaché à tout accord conclu.
