Date de publication8 Jun 2020 - 17:53
Code d'article : 465297

La baisse des cours du pétrole et l'expulsion des forces américaines constituent des défis du nouveau gouvernement irakien

Taghrib (APT)
Le choix d Fouad Hussein comme le nouveau ministre des Affaires étrangères de l'Irak issu du parti démocrate du Kurdistan irakien et ex-ministre de l'économie d'Adel Abdul-Mahdi est une paradoxe en soi, a dit le spécialiste des questions du Moyen-Orient.
La baisse des cours du pétrole et l
Le nouveau cabinet irakien est complété. Maintenant, on doit attendre voir que comment les programmes promis  seront réalisés, a déclaré Sabah Zanganeh, spécialiste des questions du Moyen-Orient dans un entretien avec le journaliste de l'agence Taghrib (APT).
 
Les promesses du nouveau premier ministre: la question de la sortie de la distribution des postes et des responsabilités (selon la religion ou l'ethnie), résoudre le problème de l'électricité et des problèmes économiques, et aider le pays à contrôler le nouveau coronavirus. Mais nous constatons que certains ministres sont choisis contre l'avis du peuple et les promesses du passé. Certains d'entre eux étaient ministres dans le dernier gouvernement, a-t-il suivi.
 
Le choix d Fouad Hussein comme le nouveau ministre des Affaires étrangères de l'Irak issu du parti démocrate du Kurdistan irakien et ex-ministre de l'économie d'Adel Abdul-Mahdi est un paradoxe en soi et il faut vérifier comment les députés ont accepté cette question. Il faut attendre voir ses mesures, a-t-il marqué.
 
Fouad Hussein n'accorde pas de l'importance à l'intégrité de l'Irak. Il pense à l'indépendance et à la séparation du Kurdistan. Comment veut-il jouer son rôle dans les questions internationales? Ces interrogations sont posées au gouvernement irakien, a-t-il suivi.
 
L'expulsion des forces américaines décidée par le parlement irakien constituent un grand défi pour le gouvernement irakien. Lutter contre le nouveau coronavirus qui se répand malheureusement de plus en plus est un autre défi pour le gouvernement irakien. Cela exige une mesure la plus vite possible, a-t-il continué.
 
L'abaissement du prix du pétrole est un grand défi pour le gouvernement irakien parce que le paiement des salaires des employés pourrait connaître des problèmes. D'autre part, l'OPEP a demandé à l'Irak de diminuer d'un million de barils son exportation du pétrole. Cela causera une difficulté pour les revenus du pays, a-t-il expliqué.
 
La loi des élections et sa correction, et les pourparlers avec les Etats-Unis qui doivent être débutés dans ce mois constituent d'autres défis pour le gouvernement irakien, a-t-il ajouté.
  
 
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