Date de publication26 Sep 2017 - 12:36
Code d'article : 285679

Les talibans ferment des centre des centres de soin

Taghrib (APT)
Le dispensaire local a été fermé par les talibans et Haji Fazel Ahmad, un fermier du sud de l'Afghanistan, a dû emmener son épouse malade à six heures de route de leur village. Mais l'hôpital le plus proche avait également fermé à cause du conflit qui prive les populations d'accès aux soins les plus élémentaires.
Les talibans ferment des centre des centres de soin
Depuis le mois de janvier, près de 200 cliniques et dispensaires ont dû fermer leurs portes, au moins temporairement. Treize personnels soignants ont été tués et plus de 150 blessés, témoignant de la violence croissante à l'encontre des civils, coincés entre les forces afghanes et les insurgés, talibans et autres groupes islamistes.

Récemment, de nombreux établissements ont baissé leur rideau sous pression des talibans dans la province méridionale de l'Uruzgan, une des plus pauvres du pays. Selon le ministère de la Santé, les insurgés en font un "moyen de pression" afin d'obtenir davantage de cliniques dans les zones qu'ils contrôlent pour y faire soigner leurs combattants.

"Nous étions à la clinique quand des hommes armés ont surgi, réclamant les clés et nous ordonnant de partir", rapporte à l'AFP Ehsanullah, un médecin installé aux abords de Tarinkot, la capitale provinciale.

Dans le district de Charchino où vivent Fazel Ahmad et sa femme, les talibans ont fait fermer des dispensaires.

"Il n'y avait plus aucun service ici, j'ai dû payer 2.500 afghanis (37 dollars) pour rejoindre Tarinkot mais hélas, ce n'était pas mieux là-bas", raconte-t-il à l'AFP.

Le fermier a dû emprunter encore plus d'argent pour louer une voiture et gagner Kandahar, la principale ville du sud afghan, dans la province voisine.

 
https://taghribnews.com/vdcbzsb59rhbw0p.kiur.html
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