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La France ne sait pas quoi faire avec les Français partis en Syrie et en Irak pour faire la guerre

Taghrib (APT)

18 May 2018 - 14:09


 
Quel avenir pour les Français jihadistes détenus en Syrie?
AFP , publié le 18 mai 2018 à 08h35   |    

Dès le début de la rébellion internationale commencée en Syrie pour renverser le système syrien, des pays comme l'Iran ont tiré la sonnet d'alarme en mettant en grade des pays étrangers d'où les rebelles venaient en Syrie de voir être affrontés eu retour de ces rebelles.


Les combattants qui ont mené et mènent la guerre en Syrie sont venus des de différents continents; européen, africain, asiatique et même américain. Le danger du retour de ces combattants est grand pour leur pays d'origine.

Une partie de ces combattants est française. Les pays européens dont la France ne veulent jamais voir sur leur sol ce qui est passé en Syrie. La justice français a déjà mis en prison des gens qui ont voyagé en Syrie dans le but de rejoindre les rangs rebelles et extrémistes.

Après la défaite des groupes terroristes face à l'armée syrienne, les combattants étrangers des groupes armés veulent regagner leur pays d'origine, ce qui n'est pas souhaité par les responsables de leur pays.


L'avenir de Thomas Barnouin, Emilie König et de dizaines d'autres Français membres des gorupes terroristes arrêtés en Syrie avec leurs enfants reste flou. Paris affirme qu'ils devraient être jugés dans en Syrie, mais évoque aussi des rapatriements au "cas par cas".

Plus d'une quarantaine de Français, en majorité des femmes et enfants, seraient détenus par les forces kurdes contrôlant des territoires dans le nord de la Syrie, un pays morcelé et ravagé par une guerre complexe depuis 2011.

Ils ont été arrêtés après l'effondrement du groupe Daech.

Plusieurs femmes ont émis le souhait de rentrer en France, quitte à y être emprisonnées et jugées. Mais Paris, soucieux d’une opinion publique hostile à leur retour, maintient que les adultes peuvent être jugés en Syrie à condition de bénéficier d'un "procès équitable".

Toutefois, Paris défend également une approche du "cas par cas", pour le rapatriement des femmes et enfants notamment, entretenant un certain flou.


Près de 2.000 Français ont rejoint Daech en Irak et en Syrie à partir de 2012. Beaucoup d'hommes "ont été tués au combat", souligne Hicham al-Hachimi, historien irakien spécialiste de Daech.

"Mais d'autres Français étaient aussi comptables, enseignants ou dans la cellule de communication" de Daech en Syrie, note une source proche du dossier.

"Certains jouaient un rôle important pour le recrutement en Europe et le financement", précise M. Hachimi.

Selon Paris, il resterait environ 500 terroristes français présumés en Irak et en Syrie, détenus ou en fuite.

Parmi ceux retenus en Syrie, le plus connu reste Thomas Barnouin, 36 ans, vétéran des groupes terroristes depuis les années 2000.

"Il avait surtout un rôle théologique (cours de charia, propagande) et faisait partie de la branche la plus radicale de Daech", note la source proche du dossier. Il est également considéré comme proche des frères Clain, "voix" des revendications des attentats du 13 novembre 2015 qui firent 130 morts à Paris.

Également détenue en Syrie, Emilie König, l'une des terroristes françaises les plus connues, est elle accusée d'avoir recruté pour Daech et appelé à commettre des attaques en Occident.

 


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