L'Iran n'acceptera aucune condition préalable aux pourparlers de Vienne

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire lundi, Saeed Khatibzadeh a fait le point sur les derniers développements de la politique étrangère iranienne et a répondu à un certain nombre de questions posées par les journalistes.

Faisant référence aux récents développements concernant les pourparlers en cours à Vienne sur la levée des sanctions, M. Khatibzadeh a déclaré que la progression des pourparlers était en bonne voie.

Le point important est que toutes les parties aux pourparlers de Vienne ont convenu que ce qui s'est passé les années précédentes après le retrait des États-Unis ne devrait pas se répéter, a-t-il dit, ajoutant que dans certains documents, certaines questions et différences ont été résolues.

"Au cours du mois dernier, le processus a progressé régulièrement et lentement, et nous sommes plus proches que jamais de parvenir à un accord", a-t-il noté.

Faisant référence à la prétention de l'envoyé spécial américain pour les affaires iraniennes, Robert Malley, de poser une condition préalable au retour de Washington dans le PAGC, le haut diplomate iranien a déclaré que depuis le tout premier jour, l'Iran n'a accepté aucune condition préalable et ne le fera pas.

Interrogé sur la position de l'Iran à l'égard de la question de l'accord intérimaire dans les discussions, il a déclaré : "Notre position à Vienne est claire. L'accord intérimaire n'a jamais figuré à notre ordre du jour. L'accord que nous recherchons est un accord stable et fiable et nous n'accepterons rien de moins."

Ailleurs dans ses remarques, il a critiqué le secrétaire d'État américain qui impose des délais artificiels à l'Iran, soulignant que M. Blinken doit transmettre ce délai et ce sentiment d'urgence au gouvernement américain.

Téhéran attend des Américains qu'ils accélèrent au lieu d'imposer des délais artificiels, a-t-il souligné.