L'Algérie estime que la Syrie doit réintégrer la Ligue arabe

L'Algérie est en train de retrouver son rôle pivot à l'échelle arabe et mondiale, rôle qui a été gelé et annulé pendant plus de dix ans en raison de l'état de paralysie et d'impuissance de la précédente direction du pays.

Le redressement de l'Algérie à tous les niveaux indique un retour en force de la diplomatie, qui a fait défaut à l'action arabe commune pendant si longtemps, car les années de domination financière du Golfe Persique, en collusion avec la complicité des États-Unis, ont conduit à la destruction du projet arabe commun, a rapporté l'agence de presse Anadolu.

Le peuple et les dirigeants algériens continuent de soutenir la cause palestinienne et la considèrent comme la boussole de la dignité arabe et islamique.

La visite du président algérien Abdelmajid Tebboune à Riyad vise à récupérer l'action arabe commune, à réunir les États arabes, à secouer la poussière de la négligence de la Ligue arabe et à réactiver le sommet arabe.

Le report du sommet, par une décision algérienne, signifie que le prochain sommet sera différent, et n'aura lieu qu'avec la présence de la Syrie, afin de corriger une erreur historique commise dans l'une des pires étapes de l'effondrement arabe, de mettre fin aux divergences et d'éradiquer le virus le plus dangereux qui menace cette nation, à savoir le "virus" de l'agitation et de la dépendance à l'égard de l'Occident, qui est considéré comme le plus mortel et le plus dangereux.

Récemment, des sources d'information ont rapporté que le ministre des affaires étrangères des EAU, Abdullah bin Zayed Al Nahyan, est arrivé à Damas à la tête d'une délégation de haut niveau environ 10 ans plus tard et a rencontré le président syrien Bashar al-Assad.