L'Iran n'est pas pressé de conclure un "bon accord"

 "Nous avons besoin d'un bon accord et un bon accord, c'est lorsque nos principales préoccupations sont prises en compte et que nos principaux objectifs sont atteints, sans quoi nous n'avons pas d'accord", a déclaré Abbas Araghchi, qui est également le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires politiques, à Press TV après que l'Iran et le groupe de pays P4+1 ont terminé le premier jour du 6e cycle de leurs négociations samedi.

"Et nous poursuivons les négociations autant que nécessaire sans perdre notre temps ou sans laisser quiconque perdre notre temps. Nous poursuivons les négociations, nous ne sommes pas pressés. Nous n'avons pas de date limite à nous fixer", a-t-il ajouté.

M. Araghchi a noté que le point important pour l'Iran est de parvenir à un accord, qui répondrait aux "exigences et positions clés" de l'Iran déjà annoncées par les délégués iraniens.

"Il y a de nombreux points techniques à résoudre et nous avons décidé aujourd'hui de poursuivre nos discussions, [et] nos entretiens de manière très intensive aux niveaux politique et expert..... Je pense que toutes les questions peuvent être résolues, si l'autre partie peut prendre ... ses décisions, en particulier sur les questions difficiles", a déclaré le principal négociateur iranien.

M. Araghchi a noté que "l'Iran a déjà pris sa décision difficile lorsqu'il a décidé de rester dans l'accord, après le retrait illégal des États-Unis du PAGC."

"L'heure est maintenant venue pour les autres parties. Si elles veulent revenir au PAGC, [et] si elles veulent que la République islamique d'Iran revienne à la pleine application de ses engagements dans le PAGC, elles doivent prendre leurs décisions difficiles et elles doivent s'assurer, c'est très important, elles doivent assurer à la République islamique d'Iran que ce qui s'est passé dans le passé ne va pas se répéter à l'avenir."

Le haut diplomate iranien avait auparavant déclaré qu'il était peu probable que les pourparlers de Vienne se concluent cette semaine.

Depuis le mois d'avril, des représentants de l'Iran et du groupe de pays P4+1 tiennent à Vienne des pourparlers visant à relancer l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de plan d'action global conjoint, et à amener les États-Unis à se conformer de nouveau à l'accord.