L'attaque américaine ou israélienne contre le Hezbollah semble peu probable

S'exprimant mercredi, le vice-secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naeem Qassem, a souligné que le groupe entend rester en position défensive et ne veut pas déclencher une guerre.

"Israël doit comprendre que le champ de bataille n'est pas ouvert pour lui", a-t-il dit, ajoutant que toute bataille future sera menée au plus profond des territoires occupés par Israël.

"Si Israël nous attire vers une confrontation, nous sommes prêts à tout moment à lui donner une leçon qu'il n'oubliera jamais", a déclaré le responsable du Hezbollah.

Actuellement, toute attaque américaine ou israélienne contre le Hezbollah est peu probable, a prédit  Cheikh Qassem, ajoutant : "Ils savent que le Hezbollah répondra à tout acte d'agression".

Le responsable du Hezbollah a également déclaré que l'un des problèmes auxquels le Liban est confronté est la pression exercée par les États-Unis sur ce pays du Moyen-Orient par l'imposition de diverses sanctions et conditions.

Il n'y a pas de relations entre le Hezbollah et Washington, peu importe si Donald Trump ou Joe Biden est au pouvoir aux Etats-Unis, a-t-il ajouté.

Le Hezbollah a été créé à la suite de l'invasion et de l'occupation du Sud-Liban par Israël en 1982. Depuis lors, le mouvement de résistance populaire s'est transformé en une force militaire puissante.

Le Liban a combattu deux guerres israéliennes en 2000 et 2006. À ces deux occasions, la contribution du Hezbollah sur le champ de bataille s'est avérée un atout indispensable, forçant l'armée israélienne à battre en retraite et brisant le mythe de l'invincibilité de l'entité occupante.

Le Hezbollah a, à de nombreuses reprises, exprimé sa pleine disposition à l'affrontement au cas où le régime de Tel-Aviv déciderait de lancer une offensive contre le Liban.