Il a fait ces remarques lors d'une réunion avec son homologue iranien mercredi.

"La balance commerciale entre les deux pays est élevée, ce qui constitue un terrain favorable pour sécuriser les intérêts des deux pays", a-t-il déclaré, notant que l'Irak est le deuxième plus grand partenaire commercial de l'Iran après la Chine.

Soulignant l'épidémie de coronavirus, le ministre irakien a déclaré que la coopération régionale est nécessaire pour promouvoir le commerce, et que de futures relations commerciales sont prévues.

En se référant au potentiel de culture transfrontalière de l'Iran en Irak, il a déclaré : "Les ministères de l'agriculture des deux pays, ainsi que le ministère de l'industrie, devraient poursuivre la question par le biais d'un conseil économique mutuel". 

Le ministre irakien al-Jubouri est arrivé à Téhéran lundi à la tête d'une délégation pour assister à la réunion.

Mardi, il a rencontré le premier vice-président iranien Eshaq Jahangiri, où il a noté que le voyage avait pour but de relancer la commission économique conjointe des deux pays afin de déterminer des cadres spécifiques pour les activités de tous les secteurs économiques.

Evoquant l'importance de son voyage à Téhéran, M. Al-Jubouri a déclaré que le secteur privé irakien était également présent aux côtés du secteur public pour prendre de nouvelles mesures afin de développer les relations entre les deux pays.

La 4e réunion de la Commission économique mixte Iran-Irak a débuté mardi dans la capitale iranienne.

La réunion de deux jours de la commission est suivie par de hauts responsables des deux parties et un certain nombre d'activistes économiques.