Le discours d'ouverture de la 180e réunion a été prononcé par Abdelmadjid Attar, ministre algérien de l'énergie et président de la conférence de l'OPEP par vidéoconférence.

"2020 continue d'être une année de défis immenses causés par la pandémie COVID-19, qui a entraîné une perte dramatique de vies et de moyens de subsistance", a-t-il déclaré.

"L'économie mondiale est toujours en profonde récession, avec une croissance fixée à moins 4,3 % pour 2020. La demande mondiale de pétrole pour 2020 devrait baisser d'environ 9,8 mb/j, car la deuxième vague de la pandémie et les blocages qui en découlent freinent la demande".

"Les marchés ont réagi positivement ces derniers jours, car diverses entreprises pharmaceutiques ont fait des progrès dans le développement et l'approbation d'un vaccin COVID-19 sûr et efficace. Toutefois, il est clair que le déploiement mondial des vaccins prendra du temps, et son effet commencera probablement à se faire sentir de manière significative au cours du second semestre 2021".

"Le chemin vers la reprise est long et cahoteux. Il exige une grande patience. Cependant, il y a des signes de lumière au bout du tunnel. L'année prochaine, l'économie mondiale devrait renouer avec la croissance, estimée à 4,4%, et la demande de pétrole devrait connaître une forte croissance, de l'ordre de 6,1 mb/j. Ces perspectives plus favorables pour 2021 nous donnent un optimisme prudent et indiquent clairement que nous sommes sur la bonne voie", a-t-il ajouté.

La majorité des membres de l'OPEP et de l'OPEP+ (y compris la Russie et neuf autres pays) ont plaidé pour une réduction continue des quotas de production afin d'éviter les excédents, et ce souhait sera probablement maintenu à la suite de cette réunion.