Date de publication26 Oct 2020 - 16:05
Code d'article : 479941

L'Assemblée du réveil islamique condamne l'insulte faite au prophète Mahomet

Taghrib (APT)
Le Conseil mondial du réveil islamique a condamné les actions et les remarques offensives faites en France au sujet du prophète Mahomet (SAWA) et de l'Islam.
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Dans une déclaration faite dimanche, le secrétaire général du Conseil mondial du Réveil islamique, Ali Akbar Velayati, a dénoncé les insultes au prophète Muhammad (SAWA) au 21e siècle comme étant du "sectarisme moderne".

Après la condamnation internationale de la décision d'un magazine français de publier des caricatures diffamatoires du prophète Mahomet, le double standard a conduit à la promotion de cette idéologie hérétique et anti-religieuse dans le système éducatif français, a ajouté la déclaration.

Le Conseil a également décrit l'extrémisme et les insultes au prophète Mahomet (SAWA) comme les deux faces d'une pièce de monnaie utilisée par le sionisme et l'arrogance mondiale contre l'islam.

Le péché impardonnable commis en France sous le couvert de la liberté d'expression et de la modernité a porté préjudice aux sentiments des musulmans et des défenseurs de la liberté et de la justice dans le monde, a ajouté la déclaration, précisant qu'il conduira à une unité musulmane plus forte.

Le Conseil mondial du Réveil islamique condamne un crime et une insulte aussi graves et appelle tous les musulmans à rester vigilants et à déjouer les complots anti-islamiques, a-t-elle conclu.

Ces dernières semaines, le président français Emmanuel Macron a attaqué l'islam et la communauté musulmane, accusant les musulmans de "séparatisme" et affirmant que "l'islam est une religion en crise dans le monde entier".

Macron a également approuvé la publication de caricatures blasphématoires du prophète Mahomet et a souligné que son pays n'abandonnerait pas ces caricatures insultantes malgré les critiques sévères des musulmans.

De plus, le professeur de français Samuel Paty a soulevé la controverse la semaine dernière et a provoqué la colère de ses étudiants en montrant des caricatures diffamatoires du prophète Mahomet. Paty a été décapité par un agresseur de 18 ans, identifié comme étant le Tchétchène Abdullakh Anzorov, qui a été abattu par la police peu après le meurtre.

Pendant ce temps, l'Organisation de coopération islamique (OCI) a dénoncé les tentatives des hommes politiques français de lier les musulmans et l'Islam au terrorisme, dans un contexte de sentiment anti-islamique croissant dû aux politiques hostiles adoptées par l'État européen.

Le ministère français de l'intérieur a déclaré qu'un total de 73 mosquées, écoles privées et lieux de travail avaient été fermés depuis janvier "dans le cadre de la lutte contre la radicalisation".

La semaine dernière, la police française a pris d'assaut une mosquée dans une banlieue densément peuplée du nord-est de Paris, dans le cadre de la répression contre les musulmans à la suite de la décapitation du professeur de français.

Le ministère de l'intérieur a déclaré que la mosquée de Pantin, qui compte quelque 1 500 fidèles, serait fermée pendant six mois.
https://taghribnews.com/vdci53a5zt1ay32.sbct.html
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